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Le directeur sportif du PSG, Leonardo, a démissionné

Arrivé en juillet 2011, "Leo" avait été suspendu, jeudi, jusqu'au 30 juin 2014, pour avoir bousculé l'arbitre Alexandre Castro dans les couloirs du Parc des Princes.

Article rédigé par franceinfo
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Leonardo, le 12 janvier 2012, au Parc des Princes, à Paris. (FRANCK FIFE / AFP)

Une page se tourne au PSG "version qatarie". Le directeur sportif du club, Leonardo, a démissionné de son poste, mercredi 10 juillet. Son départ sera effectif à la fin de la période des transferts, soit le 2 septembre. "La direction du club regrette cette décision mais la respecte", écrit le PSG dans son communiqué. Leonardo avait été suspendu, jeudi, jusqu'au 30 juin 2014, pour avoir bousculé l'arbitre Alexandre Castro dans les couloirs du Parc des Princes, début mai. Le club parisien avait la possibilité de lancer de nouveaux recours, notamment devant le Comité national olympique.

Joueur du PSG en 1996 et 1997, "Leo" était revenu au club en tant que directeur sportif, le 14 juillet 2011, avec un CV sans tache. Il a un temps fait figure de possible entraîneur pour le club après le départ de Carlo Ancelotti, voire de recours en cas d'échec de Laurent Blanc à la tête de l'équipe. Le PSG lui a exprimé, mercredi, "ses remerciements pour le remarquable travail accompli pour construire à Paris un club européen de premier plan".

Un départ en Italie ou en Angleterre ?

Leonardo Nascimento de Araujo, 43 ans, occupait l'un des jobs les plus puissants du foot français, payé 400 000 euros brut mensuels. Au PSG, il bénéficiait des pleins pouvoirs sur le recrutement (Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva, David Beckham...), quitte à susciter des tensions avec l'entraîneur en poste. Bien que se disant attaché au club parisien, il a déjà affirmé que "l'Italie [lui] manqu[ait]" et qu'il "aimerai[t] bien entraîner en Angleterre".

Après sa carrière de footballeur, il avait occupé le banc du Milan AC, avec une philosophie de jeu qu'il résumait en "de l'amour et des câlins". Il avait fini par démissionner, en comparant le propriétaire du club, Silvio Berlusconi, à Narcisse : "Tout ce qui ne lui ressemble pas ne lui plaît pas."

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