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Le PSG d'Ancelotti commence par un revers contre Milan

En match amical à Dubaï, le PSG, conduit pour la première fois par Carlo Ancelotti, a été battu par l'AC Milan (1-0). Les rumeurs annonçant l'intérêt du club parisien pour sa venue n'ont pas empêché Pato de marquer (4e) contre son ancien entraîneur. Le technicien italien a débuté le match en 4-3-2-1 avec Nenê et Pastore derrière Hoarau. A la pause, Erding lui a succédé en pointe, sans parvenir à trouver la faille, malgré un Nenê très incisif.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Le Milanais Pato face aux Parisiens Bisevac et Jallet à Dubaï

C'était le match des retrouvailles. Entre Carlo Ancelotti et ses anciens joueurs de l'AC Milan, mais aussi entre deux anciens joueurs de l'AS Roma, Menez et Mexès. Sans oublier les retrouvailles de Gennaro Gattuso avec le terrain et un match, après quatre mois d'absence et en étant passé à deux doigts de la fin de carrière. Mais cet affrontement entre les Milanais et les Parisiens valait surtout le coup pour les premiers pas du nouvel entraîneur du PSG. Le résultat avait beaucoup moins de valeur que la tactique mise en place par le Transalpin.

En l'absence de Menez, touché à une cuisse, il a clairement donné les clefs du camion à son duo de techniciens, Nenê et Pastore. Les deux joueurs étaient ainsi placés en soutien de Hoarau, titulaire à la pointe de l'attaque, le travail défensif étant assuré par un trio Bodmer-Sissoko-Jallet. En défense, la charnière Sakho-Bisevac débutait. Mais dès la 3e minute, c'est l'axe parisien qui prenait le rôle du spectateur face aux dribbles d'Ibrahimovic, qui trouvait Pato pour un double-une-deux, le Suédoise centrant à ras de terre pour le Brésilien qui n'avait plus qu'à pousser le ballon au fond des filets, non sans réaliser une sorte de "Madjer" Paris réagissait, mais c'était surtout l'oeuvre de Nenê, très en jambes et particulièrement entreprenant dans ce match. Un tir à la 5e, détourné par le portier italien, un autre à la 16e, deux frappes repoussées à la 77e, une sur la barre transversale à la 78e, le Brésilien a été dans tous les bons coups. Mais son exemple n'a pas été très suivi, hormis par Pastore sur un tir à la 15e, ou par Jallet pour une reprise renvoyée par Abiati (70e). Reste que l'équipe parisienne a semblé très souvent dominatrice, face à des Lombards jamais vraiment mis en grand danger, même si leurs deux portiers ont souvent dû s'employer. Du côté milanais, Nocerino a surtout vu son retourné acrobatique s'écraser sur la barre de Sirigu (18e), avant que Douchez, entré à la pause, ne soit beaucoup plus à l'ouvrage pour repousser les tentatives d'Inzaghi (53e) ou El Shaarawy (59e).

Carlo Ancelotti a par ailleurs modifié sa défense à la mi-temps, faisant entrer Camara, Lugano et Douchez à la place de Sakho, Bisevac et Sirigu, alors que son successeur à Milan, Massimiliano Allegri, changeait carrément tout son 11 à la pause. La première sortie du PSG sous l'ère Ancelotti se solde donc par un revers, au terme d'un match enlevé. Ce n'était pas l'essentiel dans ce match. La victoire sera impérative dimanche, face à un adversaire bien moins réputé, puisque Paris jouera au stade du Moustoir de Lorient en 32e de finale de la Coupe de France, contre Locminé, pensionnaire de CFA2.

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