Ligue des champions : le PSG presque dans le Final Four
Les Parisiens ont confirmé leur supériorité sur les Croates, qu'ils avaient déjà battus deux fois en phase de poules cette saison, et devraient valider leur billet dimanche en huit devant leur public. Il s'agirait d'une première pour le club et aussi pour le handball français depuis que la compétition-reine se termine par une "finale à 4". Vu la démonstration réussie samedi dans l'Arena Zagreb, où de nombreux Parisiens (Karabatic, Abalo, Narcisse, Omeyer) étaient devenus champions du monde avec les Bleus en 2009, le PSG est candidat à la succession de Montpellier, le seul club français à avoir gagné la Ligue des champions en 2003.
Le match n'a pas été une promenade de santé et les deux équipes se tenaient encore au milieu de la deuxième période (18-18, 42e). Mais le PSG a fini en trombe par un 10 à 2 face à des Croates épuisés. Le collectif de Zagreb a craqué face aux talents conjugués de Mikkel Hansen, meilleur buteur de la rencontre (9 buts), de Nikola Karabatic (6 buts), excellent en attaque comme en défense, de Luc Abalo (5 buts) et de Thierry Omeyer. Relativement discret en début de match, le gardien a été décisif dans l'échappée parisienne en haussant le ton au meilleur moment.
Léger passage à vide
Les Parisiens étaient privés de Luka Karabatic sur blessure, mais Igor Vori, un Croate, l'a parfaitement suppléé au poste de pivot (5 buts). Il y a eu trois périodes bien distinctes. Jusqu'à deux minutes de la pause, le PSG a été parfait, d'une rigueur en défense et d'une efficacité en attaque face auxquelles Zagreb ne pouvait rien. L'écart a grimpé à cinq buts (16-11). Puis les Français ont eu un passage à vide, encaissant un 5 à 0 à cheval sur la fin de la première période et le début de la deuxième, pendant de longues minutes de stérilité en attaque.
Mais les Croates avaient jeté toutes leurs forces dans cette bataille et se sont totalement effondrés dans les 15 dernières minutes, dans une salle soudain bien moins bruyante. Certes, Zagreb avait passé le cap des huitièmes de finale après avoir perdu à domicile contre les Allemands de Rhein-Neckar, mais d'un but seulement. La différence de niveau est telle qu'on ne voit pas comment le PSG pourrait laisser filer le ticket pour le Final Four de Cologne (28-29 mai) déjà aux trois-quarts composté.
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