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Ligue des champions : Tuchel, Ancelotti, Emery... Ces trois entraîneurs qui narguent le PSG en quarts de finale

En plus de son élimination en huitième de finale de C1, le PSG voit trois de ses quatre derniers entraîneurs réussir ailleurs ce qu'ils ont raté à Paris. 

Article rédigé par franceinfo: sport - Léo-Pol Platet
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 5min
L'entraîneur de Chelsea, Thomas Tuchel, fête la victoire des siens face à Lille, le 16 mars 2022, en quart de finale de Ligue des champions. (MATTHIEU MIRVILLE / MATTHIEU MIRVILLE)

Qu'importe la Coupe de France ou la Ligue 1. Depuis l'arrivée des investisseurs qataris au Paris Saint-Germain en 2011, rien ne compte plus que la Ligue des champions. Au coeur du projet, plusieurs entraîneurs ont été minutieusement choisis pour parvenir à ce rêve. Certains l'ont frôlé, d'autres ne l'ont vu qu'en photo. Mais tous partagent un point commun, celui d'avoir brillé dans la compétition après leur passage dans la capitale. 

Après les huitièmes de finale de la Ligue des champions, mercredi 17 mars, ils seront finalement trois anciens entraîneurs du PSG à prendre part aux quarts. Un camouflet, un de plus, à l'encontre de leur ancien employeur. 

Thomas Tuchel, le plus précoce

À son arrivée à Paris à l'orée de la saison 2018-2019, le club n'a pas de mot assez forts pour décrire son nouvel entraîneur, alors peu connu du grand public.

"Avec le Baravois aux commandes, le club de la capitale a misé sur un tacticien hors-pair. C’est acté : un stratège investit Paris" s'entousiasme le club dans un communiqué. Une élimination grotesque en huitième finale de Ligue des champions la même année face à Manchester United et une finale perdue face au Bayern dans un final four ouvert à tous les rêves plus tard, c'est finalement avec Chelsea que Tuchel fait apprécier sa réputation de "stratège" et de "tacticien hors-pair"

Licencié à la veille de Noël 2020, l'Allemand rebondit rapidement outre-manche, à Londres. En quatre mois - et aux côtés de Thiago Silva, un autre banni de PSG - il qualifie son nouveau club en finale de la Coupe aux grandes oreilles avant de remporter le trophée tant convoité par son ancien club.

Mardi face à un autre pensionnaire de Ligue 1, les Blues ont validé leur billet pour les quarts de finale

Carlo Ancelotti, le plus régulier

Rien de tel qu'un grand entraîneur pour bâtir un grand club. À la fin de l'année 2011, le Président, Nasser Al-Khelaïfi, décide de se séparer d'Antoine Kombouaré, pour nommer Carlo Ancelotti aux manettes de son projet pharaonique. Le CV de l'Italien est déjà très bien garni : deux Ligue des champions, des titres en Italie et en Angleterre. Bref, il est le candidat idéal pour propulser rapidement Paris sur le toit de l'Europe.

Arrivé en cours d'exercice, Ancelotti ne peut éviter l'élimination des siens en Ligue Europa pour sa première saison. Dès la deuxième, en revanche, les dirigeants parisiens se félicitent de leur investissement. Après avoir éliminé Valence en huitième de finale (1-2, 1-1) il Mister est en passe de faire tomber le grand Barça au tour suivant. Sans perdre (1-1, 2-2) le PSG de Zlatan Ibrahimovic et David Beckham est pourtant éliminé à la faveur de la règle du but à l'extérieur. Une déception immense mais de belles promesses d'avenir. Il s'en sera finalement rien puisque Ancelotti quitte le club en fin de saison. Et, dès la suivante, il soulève le trophée sur le banc du Real Madrid. La semaine dernière, c'est sous ces mêmes couleurs qu'il a enfilé le costume de bourreau, éliminant son ancien club au terme d'un match retour improbable.

Unai Emery, le plus européen

En 2017, c'est un homme qui a remporté trois coupes d'Europe qui débarque au PSG. Trois Ligue Europa certes, mais trois trophées européens tout de même. Comme d'autres avant lui, Emery marque l'histoire du club dès sa première saison. Malheureusement, c'est la remontada subie face à Barcelone qui rentre dans les livres d'histoire. En plus, la même année, le championnat de France lui échappe également, au profit de Monaco. 

Pour sa deuxième saison, l'Espagnol tombe sur un os dès les huitièmes de finale. Face au Real Madrid (1-2, 1-3), ses joueurs sont surclassés par une équipe en route vers son treizième titre en Ligue des champions. Après deux tentatives infructueuses, le Basque est remercié et file du côté d'Arsenal. Successeur de la légende locale, Arsène Wenger, Emery peine à imposer ses idées et obtenir des résultats malgré une finale en Ligue Europa, sa compétition. De retour en Espagne dès la saison suivante, il soulève sa quatrième C3 avec Villareal

Grand spécialiste de la C3, c'est en C1 qu'il brille cette saison après avoir éliminé la Juventus, mercredi 16 mars. 

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