Défaite du PSG en Ligue des champions : "Chaque grande équipe passe par ce scénario-là", relativise Bixente Lizarazu
Le champion du monde parle d'expérience. En 1999, il a perdu avec le Bayern Munich. Deux ans plus tard, ils remportaient la coupe.
"Parfois, il faut verser des larmes en finale de la Ligue des champions pour revenir et la gagner", analyse lundi 24 août sur franceinfo Bixente Lizarazu, le consultant football de Radio France, après la défaite du PSG dimanche (1-0) en finale de la Ligue des champions contre le Bayern Munich.
"L’expérience est très importante à ce niveau de la compétition", rappelle Lizarazu, alors que le PSG disputait sa première finale de Ligue des champions, la 11e pour le Bayern. Les Parisiens "ont besoin chaque année, d’essayer de faire partie des meilleurs, et à un moment donné ça passera". Des défaites en finale qui précèdent des victoires, "ça arrive à plein d’équipes. Marseille qui perd en finale en 1991, et qui gagne en 1993. Moi je l’ai vécu aussi [avec le Bayern Munich]. En 1999, on perd et en 2001, on gagne. Chaque grande équipe passe par ce scénario-là", rassure l'ancien international.
Neymar, grande déception du match
Sur la finale de dimanche, "le Paris Saint-Germain et le Bayern Munich n’étaient pas si loin l’un de l’autre", selon le champion du monde 1998, qui estime que le PSG "peut avoir des regrets sur la première période, et notamment par rapport à des occasions de Neymar ou Mbappé qui ont manqué d’efficacité. Dans une finale, c’est parfois une seule occasion qui va faire la différence". Le Brésilien est la grande déception du match, selon Bixente Lizarazu. Un Neymar qui "a été acheté pour ça, pour les grands matchs" et qui est "passé complètement à côté de sa demi-finale.
Techniquement, il a raté des dribbles, alors qu’il était étincelant en demi-finale. Il n’y a pas eu d’éclair, d’étincelle de sa part.
Bixente Lizarazu, consultant foot de Radio Franceà franceinfo
D’autant que, pour Bixente Lizarazu, "sur le plan tactique, les Parisiens étaient plus dangereux en première période. Ils avaient décidé de jouer bas, d’attendre le Bayern et de placer des contre-attaques. Je les ai trouvés plus incisifs dans leurs attaques. Par contre, en deuxième période, curieusement, quand le Bayern a ouvert le score, le PSG était incapable de relancer la machine, son jeu s’est délité."
Lizarazu, ex-joueur du Bayern pendant neuf saisons, a salué les performances munichoises du buteur décisif, Kinglsey Coman "qui a montré toutes ses qualités et qui a été efficace" et du gardien Manuel Neuer, "extraordinaire sur ce match-là" avec "des arrêts magnifiques".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.