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PSG, la pôle ou la crise

Invaincu à domicile en Ligue des champions et certain d'accéder aux huitièmes de finale, le PSG doit vaincre le FC Porto ce soir (20h45) lors de la dernière journée de la phase de poules s'il veut décrocher la première place de son groupe. Une situation qui permettrait au club de la capitale de recevoir au match retour en 8e, mais aussi de redonner un certain crédit à Leonardo et Ancelotti, visiblement menacés.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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En difficulté sur la scène nationale, où la défaite à Nice (2-1) ce week-end était sa troisième lors des cinq derniers matches de championnat, le PSG peut raviver la flamme au Parc des Princes. Invaincus sur ses terres en Ligue des champions, le club de la capitale doit perpétuer cette tradition face au FC Porto, son unique bourreau dans la compétition, s'il veut décrocher la première place du groupe. Co-meilleure attaque de la "Coupe aux grandes oreilles" (12 buts) en compagnie du Shaktar Donetsk, l'escouade de Carlo Ancelotti devra pour cela retrouver une efficacité qui la fuit depuis deux rencontres sur le sol français (contre Saint-Etienne et Nice). Sans oublier une solidité à domicile perdue au mois de novembre (défaites contre Saint-Etienne et Rennes).

Un fauteuil de leader en jeu

Outre le fauteuil de leader de sa poule qui lui assurerait un certain confort en recevant au match retour en huitièmes de finale, Paris doit mettre fin à une crise de résultats qui déteint sur l'environnement du club. "En ce moment, c'est toute l'équipe qui m'énerve. Ce n'est pas possible de perdre trois fois en cinq matches", a froidement expliqué Ancelotti au stade du Ray avant de promettre des "solutions radicales" sans plus de détails. La tension, palpable dans le discours du technicien italien l'est tout autant en coulisses. Ce dernier est d'ailleurs menacé, des rumeurs faisant état de contacts de la direction avec Guardiola, Wenger ou Mourinho pour lui succéder. Ardent défenseur du Transalpin, Leonardo serait également en danger. Les actionnaires qataris supporteraient mal les choix et la gestion d'Ancelotti. 

Les propriétaires s'impatientent

Pour ne rien arranger, le coup de gueule d'Ibrahimovic à la mi-temps du match contre Troyes il y a dix jours serait mal passé dans un vestiaire qui ne respire pas l'unité. " On manque de solidarité sur le terrain. On presse trop individuellement, a confié le "Mister". J'ai l'impression que les joueurs ne sont pas encore focalisés sur le projet du club." Un club appelé par ses propriétaires à jouer les premiers rôles sur la scène européenne ces prochaines années. Nul doute que Doha aura les yeux rivés sur ses ouailles. Et qu'une défaite pourrait avoir certaines conséquences...

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