Ligue des champions : le PSG domine Manchester (2-0) et prend une option sur la qualification en quarts de finale

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour

Au moment du tirage au sort, en décembre, cette rencontre avait l'air d'un déplacement abordable pour Paris. Entre-temps, le club anglais a changé d'entraîneur et a vu ses joueurs se transfigurer.

Ce qu'il faut savoir

Le petit surnom d'Old Trafford, c'est le "Théâtre des rêves". Mais les Parisiens craignent que la soirée du 12 février, en huitième de finale aller de la Ligue des champions, ne se transforme en cauchemar. Car l'équipe de Manchester United, moribonde lors du tirage au sort de décembre, s'est transformée en une redoutable machine à gagner depuis que José Mourinho a cédé sa place sur le banc à Ole-Gunnar Solskjær. Onze matchs, dix victoires et un nul. Le PSG espère que la série s'arrêtera ce soir.

Un PSG diminué. Chaque mois de février, c'est la même chose. Les grandes échéances approchent, et l'infirmerie du PSG se remplit à vitesse grand V. Après la mégastar Neymar fin janvier, c'est l'attaquant Edinson Cavani qui s'est blessé en tirant un penalty contre Bordeaux samedi. Et le latéral Thomas Meunier est aussi indisponible après une commotion. Le chat noir qui se balade sur le terrain du Parc des Princes a encore frappé.

Un Manchester United revigoré. Le Norvégien Ole-Gunnar Solskjæétait surnommé "babyface killer" quand il était joueur. Et il va bientôt gagner les mêmes galons en tant qu'entraîneur. Depuis son arrivée, Paul Pogba s'est métamorphosé, la défense poreuse est redevenue hermétique, et les joueurs qui voulaient quitter le navire se voient bien prolonger. Tout comme le coach, jusque-là intérimaire, qui va même prolonger son bail. 

Le PSG ne peut se pas permettre un échec. Après quatre quarts de finale de suite, cela fait deux fois que le PSG bute dès les 8es de finale. Deux échecs, certes contre le Barça et le Real Madrid, qui traduisent un léger recul du PSG dans la hiérarchie européenne. Fort d'un recrutement XXL, le club de la capitale entend prouver cette année qu'il faut compter avec lui.