PSG, Real Madrid, Ibrahimovic, Ancelotti fait le point
Ancelotti n’est pas le meilleur
Avec son palmarès – il a tout gagné sauf un Euro et une Coupe du monde –, Carlo Ancelotti pourrait prétendre au titre officieux de meilleur entraîneur du monde. Champion partout où il est passé, en Italie (Milan), en Angleterre (Chelsea), en France (PSG) et en Espagne (Real Madrid), l’Italien a aussi empoché trois Ligues des champions, deux avec le Milan AC (2005 et 2007) et la fameuse "Decima" avec le Real Madrid. Mais malgré tout, Ancelotti reste humble. "Le meilleur ? Ah je ne sais pas ! J’aime mon travail et c’est la clé pour obtenir de bons résultats. Je marche au plaisir et à l’envie".
Le PSG a changé de dimension
Arrivé au cœur de l’hiver 2012 au PSG en remplacement d’Antoine Kombouaré, Carlo Ancelotti avait pris en main un club qui cherchait à grandir. L’Italien, lui, a offert son premier titre après 19 ans d’attente. Avec lui, le PSG est devenu un grand club "parce qu’on a gagné la Ligue 1 et que des grands joueurs ont rejoint le PSG". La C1, le rêve des dirigeants qataris, n’est plus si lointain. "Le PSG est devenu un club qui peut gagner la Ligue des champions, l’un des meilleurs d’Europe". Ancelotti va même plus loin en annonçant que le PSG est "taillé pour une demi-finale", voire mieux. "C’est la bonne année pour le PSG", prophétise-t-il.
Ancelotti est fan d’Ibrahimovic
Ibrahimovic est arrivé à l’été 2012 au PSG. Le Suédois a révolutionné ce PSG. "Il a changé la mentalité du PSG, en le transformant en club qui gagne". A 34 ans, il vit la dernière année de son contrat à Paris. Contrarié par les blessures, son début de saison est moins impressionnant que les précédents, mais Ancelotti n’est pas inquiet pour son ancien protégé. "Pour beaucoup d’attaquants, c’est un âge où l’on est fini, mais pas pour Ibra. Il peut jouer à ce niveau encore quelques années car il a conservé son enthousiasme. Et comme il s’entraîne très sérieusement et qu’il a encore envie de gagner avec le PSG, il n’est pas sur le déclin". L’Italien et le Suédois ont gardé le contact malgré le départ du premier, "on se parle beaucoup au téléphone", assure Ancelotti qui est un grand admirateur d’Ibra. "Il est de la trempe de Cristiano Ronaldo, de Maldini, de Pirlo, de Zidane".
Ancelotti n’est en mauvais terme avec personne
Carlo Ancelotti n’a pas la réputation d’être un homme difficile, colérique. Ses joueurs l’adorent pour son management tout en finesse et en psychologie. Ses coups de gueule sont rares et ses sorties médiatiques toujours pleines de diplomatie. Cette interview ne déroge pas à la règle. Son départ de Madrid ? "Il n’y a rien de compliqué à savoir. Au Real, si on ne gagne pas, on est viré. Ce n’est pas normal mais, quand j’ai signé au Real, je savais que ça pouvait arriver". Son expérience au PSG ? "J’ai un très bon souvenir de Paris, du PSG, j’ai de bonnes relations avec tout le monde, avec Nasser". Pourtant à l’époque de son départ – la saison 2012-2013 – les choses étaient plus compliquées. Ancelotti, qui n’avait pas accepté d’être mis sous pression au cœur de l’hiver, avait décidé de partir, malgré le titre et la volonté de ses dirigeants de le conserver. "On a eu des problèmes à la fin de la saison 2012-2013 (…) Le temps permet d’effacer et nos problèmes appartiennent désormais au passé". Aujourd’hui, l’Italien ne ferme pas la porte à un retour. Tout en gardant bien de se mettre à dos l’actuel entraîneur, Laurent Blanc qui est "très bon".
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