Refus de la vente du Parc des Princes au PSG : le député Karl Olive dénonce "une décision radicale" et exprime sa "tristesse"

"Je suis dans une frustration et une tristesse par rapport à cette décision radicale", a décrit dimanche 15 janvier sur franceinfo Karl Olive, député Renaissance des Yvelines, après le refus de la maire de Paris Anne Hidalgo de vendre le Parc des Princes au Paris Saint-Germain. "C'est le berceau de notre club depuis les années 1970" avec "une ambiance qu'on ne retrouve pas ailleurs", soutient l'ancien maire de Poissy (Yvelines), où le PSG va installer son nouveau centre d'entraînement.

"La mairie de Paris a perdu la mémoire, elle a oublié d'où elle vient et où elle va", critique vertement l'élu. "Si le PSG veut encore grandir, gagner la Ligue des Champions, il se doit d'étendre la capacité du Parc des Princes", défend-il, mentionnant les "standards" en Europe avec des stades plus grands. La direction du club promettait de son côté une grande rénovation du stade à hauteur de 500 millions d'euros. "Manifestement, ce n'est pas ce que souhaite la Ville de Paris, c'est dommage de ne pas trouver un accord", ajoute Karl Olive.

"Une perte de sens"

La mairie se justifie en affirmant que le montant de l'offre, qui s'élève à 40 millions d'euros, est insuffisant. "C'est un faux-semblant", répond Karl Olive. "La ville est passée à un côté spéculatif étonnant. La vérité, c'est que ce n'est pas la volonté de la mairie depuis le départ", tacle-t-il. "Mais quand on voit l'écosystème que cela apporte, le nombre d'emplois, les taxes que le PSG paie, cette décision est un peu un raccourci", critique le député.

Le club avance donc la possibilité de quitter le Parc des Princes pour un autre endroit, le Stade de France ou l'hippodrome de Saint-Cloud. "Il y a des endroits comme à Londres où les stades ne sont pas au centre de la ville, si c'est le Stade de France, ce sera aussi l'image de Paris", tempère Karl Olive, ajoutant "qu'on est sur une perte de sens malgré tout, et ce n'est pas ce que souhaite la direction du PSG, il faut de la cohérence".