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Saint-Etienne-PSG : face aux Verts, l'espoir de Sergio Ramos

Pour la 15e journée de Ligue 1 dimanche contre Saint-Etienne, le défenseur central figure pour la deuxième fois de suite dans le groupe parisien.

Article rédigé par Vincent Daheron, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3 min
Sergio Ramos après la rencontre de Ligue des champions entre  Manchester City et le PSG, le 24 novembre 2021. (OLI SCARFF / AFP)

"Prêt pour demain." A défaut de donner des indications sur la composition du PSG contre Saint-Etienne, dimanche 28 novembre (13 heures), cette phrase de Kylian Mbappé sur Instagram accompagnée d'une photo de Sergio Ramos précise le retour imminent sur les terrains de ce dernier. Blessé au mollet depuis son arrivée, l'Espagnol figure pour la deuxième fois dans le groupe parisien pour le déplacement à Geoffroy-Guichard comptant pour la 15e journée de Ligue 1.

Sa première dans le groupe est toute récente. Elle date de mercredi lors de la défaite à Manchester City, en Ligue des champions (2-1)"Il était bien, avec une attitude positive, en essayant toujours d'aider l'équipe, a expliqué Mauricio Pochettino en conférence de presse, samedi. Il a une grande expérience, une grande connaissance, un savoir être qu'il apporte déjà à l'équipe. "

Aucun match depuis le 5 mai

Et comme le vert est la couleur de l'espoir, il pourrait fouler ses premières minutes en Ligue 1 contre Saint-Etienne. Sans faire offense aux Stéphanois, le rythme et l'intensité devraient être à un niveau moindre qu'à l'Etihad Stadium mercredi, d'autant plus pour un joueur qui n'a plus joué depuis pratiquement sept mois. C'était le 5 mai dernier sous la tunique du Real Madrid face à Chelsea en demi-finales de la Ligue des champions (0-2).

Depuis, ce qui semblait être une bonne affaire pour le Paris Saint-Germain s'est transformée en un long tunnel, autant pour le joueur que pour le club. Opéré du genou gauche en février lorsqu'il évoluait encore dans la capitale ibérique, Sergio Ramos (35 ans) a ensuite traîné une longue blessure au mollet gauche depuis sa signature, libre, au PSG début juillet. Il aurait dû retrouver la pelouse au début du mois de septembre mais a été victime d'une rechute.

"Au final, ce sont des moments difficiles, des moments de solitude. Ce sont des heures entières en salle de sport avec le kiné, le préparateur physique", a résumé Sergio Ramos dans un entretien accordé à Prime Video. Pendant trois mois, l'ex-Madrilène a enchaîné les séances en solitaire pour tenter de se remettre sur pied. "Tu as en permanence des pensées négatives qui te font douter un peu parfois, a-t-il admis. Mais j'ai toujours cru en moi, cru en mon travail."

Ramos a repris l'entraînement collectif depuis trois semaines

Le 9 novembre dernier, l'international espagnol le plus capé (180 sélections) a repris l'entraînement collectif. "Nous sommes très contents par rapport à son évolution depuis quelques semaines qu'il s'entraîne avec le groupe", a salué Mauricio Pochettino avant le déplacement dans le Forez.

"Il faut voir son adaptation à un nouveau championnat après plusieurs mois sans compétition."

Mauricio Pochettino

en conférence de presse

Puisqu'il l'installe à nouveau dans le groupe, le staff parisien l'estime certainement prêt physiquement à disputer ses premières minutes avec le club neuf fois champion de France. Il pourra ainsi soulager le duo Presnel Kimpembe - Marquinhos qui joue beaucoup cette saison en l'absence de rotation au niveau (Abdou Diallo, Thilo Kehrer).

A moins qu'une fois prêt à débuter un match, Sergio Ramos soit la pierre angulaire d'une défense à trois aperçue cette saison contre Leipzig à l'aller (3-2, 19 octobre) puis face à Lille (2-1, 29 octobre). Ce système aurait le mérite de profiter de la qualité de relance de Sergio Ramos mais surtout de placer dans les meilleures dispositions les deux pistons à vocation (très) offensive : Nuno Mendes à gauche, Achraf Hakimi à droite.

Le PSG n'en est pas encore là, Sergio Ramos non plus. Mais la lumière semble commencer à jaillir au bout du tunnel pour l'Espagnol. Les mauvaises langues diront qu'il était temps, presque cinq mois après sa signature.

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