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Ségolène Royal : "La politique ne doit jamais considérer qu'une génération est perdue"

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Ségolène Royal : "La politique ne doit jamais considérer qu'une génération est perdue"
Ségolène Royal : "La politique ne doit jamais considérer qu'une génération est perdue" Ségolène Royal : "La politique ne doit jamais considérer qu'une génération est perdue" (France 2)
Article rédigé par France 2 - C.Roux
France Télévisions

Ségolène Royal, présidente de Désirs d'avenir pour la planète et ancienne ministre de l'Écologie, est l'invitée des "4 Vérités" de France 2, mardi 25 août. 

Après la défaite du PSG, des violences ont eu lieu dimanche 23 août dans Paris et notamment sur les Champs-Élysées. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin parlait il y a quelques semaines "d'ensauvagement de la société""Ce mot n'est pas faux. Il a déjà été utilisé par le passé. Il faut éviter de généraliser et trouver des solutions. Gouverner, c'est trouver des solutions", estime Ségolène Royal sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, mardi matin.


"Il y a un problème global vis-à-vis des jeunes qui son restés confinés. Il y a eu des dégâts psychologiques, il faut absolument les occuper. L'oisiveté mène à la délinquance", poursuit l'ancienne ministre de l'Écologie. Selon elle, il faudrait "lancer des chantiers nationaux pour occuper les jeunes, les reformer, leur redonner un métier, les encadrer, leur faire faire du sport""La politique ne doit jamais considérer qu'une génération est perdue", ajoute-t-elle. 

"Les fondamentaux de la République fragilisés"

Nicolas Sarkozy a réagi aux images de violences après le match de Ligue des champions dimanche soir. D'après l'ancien président de la République, "sans autorité il n'y a pas de vie possible en société""L'autorité se fait aussi par l'exemplarité et les limites", souligne Ségolène Royal. "Il y a un problème de civisme, de citoyenneté et de laïcité dans la République. Les fondamentaux de la République sont fragilisés. Ils le sont d'autant plus par la situation sanitaire et l'affaiblissement de l'éducation", poursuit l'ancienne candidate à l'élection présidentielle de 2012. 

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