Soupçons de corruption et trafic d’influence au PSG : Nasser Al-Khelaïfi porte plainte pour "violations du secret de l’instruction"
Nasser Al-Khelaïfi, président qatari du Paris Saint-Germain, a porté plainte jeudi 18 janvier pour "violations, orchestrées, orientées, parcellaires et tronquées, du secret professionnel, du secret de l'enquête et du secret de l'instruction", a annoncé vendredi 19 janvier dans un communiqué ses avocats Renaud Semerdjian et Francis Szpiner.
Une perquisition a eu lieu lundi à Paris au ministère de l'Économie et des Finances dans le cadre d'une instruction judiciaire "portant notamment sur des faits de corruption et trafic d'influence actifs et passifs" au sein du PSG. Cette perquisition a été menée dans le cadre de l'enquête portant sur des soupçons de faveur fiscale accordée au club parisien à l'occasion du transfert de l'attaquant brésilien Neymar en 2017. La justice se demande si l'ex-vice-président En Marche de l'Assemblée nationale, Hugues Renson, a tenté d'obtenir du gouvernement des "avantages fiscaux" pour le PSG.
"Nous constatons depuis plusieurs semaines de nombreuses publications dans différents médias reprenant une sélection partiale des éléments et documents issus d'informations en cours", dénoncent les avocats de Nasser Al-Khelaïfi. Ces derniers rappellent "le statut de partie civile dans cette procédure" du président du PSG. Selon eux, le dirigeant qatari est "victime notamment d'atteintes à la dignité de sa personne et à sa réputation".
"Nous déplorons les violations, orchestrées, orientées, parcellaires et tronquées, du secret professionnel, du secret de l’enquête et du secret de l’instruction, qui n’ont pour seul objectif que de travestir la réalité des faits et de faire pression sur la justice et sur l’opinion publique."
Renaud Semerdjian et Francis Szpiner, avocats de Nasser Al-Khelaïficommuniqué
Par ailleurs, une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris après une plainte de l'ex-employé marocain du président du PSG pour d'"éventuelles infractions de travail dissimulé et exploitation de personne vulnérable".
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