Qatar : climatisation, travailleurs immigrés… une Coupe du monde qui pose question
La Coupe du monde au Qatar est controversée depuis plusieurs mois. La date de la compétition a été fixée pour la première fois entre novembre et décembre. Des solutions ont été apportées par les organisateurs, mais des questions demeurent toujours.
Il a un toit en forme de coquillage. Le premier stade conçu pour la Coupe du monde au Qatar est sorti de terre. Inauguré il y a quelques semaines, il est entièrement climatisé. 42 degrés dehors, mais quand on s'approche, la température baisse. Le long du terrain, des dizaines de canons soufflent de l'air frais vers la pelouse. Un air à 17 degrés. L'idée étant de créer des conditions de jeu optimales, sans avoir à fermer le toit du stade. "L'air chaud est plus léger, il ne pénètre donc pas dans le stade où l'air plus frais et donc plus dense reste en dessous", révèle Saud Abdul Ghani, concepteur de la climatisation du stade Al Wakrah.
Impact écologique énorme
Décalée en novembre, la compétition pourrait connaître des températures avoisinant les 30 degrés tout de même. Elle ne sera que de 20 degrés pour les joueurs et un peu plus chaude pour les spectateurs, même si des diffuseurs d'air conditionné ont été placés sous les sièges. Selon les ingénieurs, la dépense énergétique se rapprocherait de celle d'un aéroport, mais pour les organisateurs, cela ne durera que quelques heures. Une Coupe du monde, dans le désert, décriée depuis des mois. Pour son impact écologique, mais aussi pour les conditions d'accueil et d'emploi des travailleurs immigrés. Il pourrait y avoir eu plus de 1 000 morts depuis le début des chantiers.
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