Le Real Madrid donne une leçon à Barcelone et s'offre une 10e Supercoupe d'Espagne
Zinedine Zidane n’a pas le temps. 19 mois après sa prise de fonction sur le banc du Real Madrid, l’ancien N°10 des Bleus vient d’offrir un 7e trophée à la Maison Blanche après la partition parfaite des siens lors du match retour de la Supercoupe d’Espagne face au FC Barcelone (2-0, 5-1 sur l'ensemble des deux matches). Il rejoint ainsi deux de ses illustres prédécesseurs que sont Vicente Del Bosque et Luis Molowny au deuxième rang des entraîneurs les plus titrés sur le banc Merengue derrière les 14 titres de Miguel Muñoz. Mais plus que les chiffres et le palmarès, Zidane a créé une véritable machine à gagner, un rouleau compresseur capable de reléguer le Barça de Lionel Messi et de Luis Suarez au statut de vulgaire sparring-partner, à l’image de la démonstration proposée par les partenaires de Sergio Ramos ce mercredi soir.
"Olé, Olé"
Car malgré l’absence de Cristiano Ronaldo, suspendu après avoir poussé l’arbitre au match aller, le Real Madrid n’a fait qu’une bouchée de Catalans amorphes qui, plus que Neymar, semblent avoir perdu leur football en ce début de saison. Et le festival madrilène a démarré par un coup de génie. Déjà buteur à l’aller, Marco Asensio fait vibrer Santiago Bernabeu d’une praline des 30 mètres dans la lucarne d’un Ter Stegen stoïque sur sa ligne (1-0, 3e).
Le prodige espagnol lance parfaitement la machine Merengue qui balade un Barça méconnaissable. Les « Olé, Olé » ne tardent pas à descendre des travées sous l’impulsion d’un Luka Modric de gala alors que Lucas Vasquez manque le break en trouvant le poteau de Ter Stegen (33e). Fissuré, le bloc Blaugrana finit par céder peu avant la mi-temps. Marcelo trouve Karim Benzema qui enchaîne contrôle orienté parfait et volée du gauche pour mettre le Real à l’abri (2-0, 39e).
VIDÉO. L'ouverture du score sublime de Marco Asensio
Le Barça est KO et rien ne semble vouloir lui sourire. Leo Messi (54e) puis Luis Suarez (70e) trouvent tous deux les montants de Keylor Navas sur des occasions que les deux Sud-Américains ont pourtant l’habitude de mettre au fond. Le Real Madrid finit en roue libre, se contentant de gérer son avance pour démarrer sa saison de la meilleure des manières avec, déjà, un deuxième trophée après le sacre en Supercoupe d’Europe il y a moins de dix jours. Le Barça, lui, n'en finit plus d'inquiéter et devra recruter pour tenter d'éloigner le spectre du déclin.
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