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Rénover... ou reconstruire le Parc des Princes ?

Le président qatari du PSG veut voir plus grand. Et pour lui, cela passe d'abord par un nouveau stade, "plus grand", jusqu'à 60.000 places. Seul problème : cela implique de détruire l'actuel Parc des Princes pour le reconstruire. L'idée ne plaît pas franchement à la ville de Paris.
Article rédigé par Olivier Bénis
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Pour Nasser Al-Khelaïfi, président qatari du PSG depuis bientôt un an, c'est "l'option numéro un" . Il considère que le club parisien doit encore prendre de l'ampleur, et que pour y arriver, il faut un nouveau stade de 60.000 places. Si ce n'est pas possible, il pourrait accepter une simple rénovation, "pour avoir 50.000 places" .

C'est évidemment la première hypothèse qui enthousiasme le plus le président. "Paris est la capitale. Elle mérite un plus grand stade. La fréquentation a beaucoup augmenté cette saison, elle va encore augmenter la saison prochaine avec la Ligue des champions."  Car à titre personnel, Nasser Al-Khelaïfi "veut rester ici" plutôt que de choisir la piste du Stade de France, pas encore totalement écartée. "J'adore cet endroit. C'est notre maison."

Projet pharaonique, huit ans de travaux

Mais ce rêve du nouveau propriétaire du club pourrait ressembler à un cauchemar pour la mairie de Paris. Détruire et reconstruire le Parc des Princes, c'est un projet gigantesque. Il faudrait jusqu'à huit ans de travaux pour le voir aboutir. Et les habitants des environs saturent déjà, entre les travaux du Stade Jean-Bouin, ceux de la piscine Molitor ou encore Roland-Garros.

Bref, la mairie, elle, préférerait miser sur la rénovation du stade mythique du Paris Saint-Germain, avec "seulement" 50.000 places. De son côté, Nasser Al-Khelaïfi étudie un autre projet important : un centre d'entraînement beaucoup plus grand, à Saint-Germain. Mais là encore, le Qatarien "attend la réponse de la municipalité. S'ils ne peuvent pas nous offrir ce que nous souhaitons, nous étudierons d'autres options" .

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