Conte reste suspendu dix mois
En attente de ce troisième et dernier degré de jugement, Antonio Conte pourra demander la non exécution de la peine. Il était accusé d'avoir omis de dénoncer aux autorités, lors de la saison 2010-2011, des matches truqués (Novare-Sienne et AlbinoLeffe-Sienne). A l'époque des faits, Antonio Conte était l'entraîneur de Sienne, en deuxième division italienne. Au terme d'une procédure d'appel, la Cour de justice fédérale (instance sportive) a estimé que l'accusation portant sur le match Novare-Sienne du 1er mai 2011 n'avait pas lieu d'être. Or, il s'agissait là de l'accusation la plus lourde. Toutefois, la durée de la suspension n'a pas été abaissée. A l'occasion de la première journée de Championnat d'Italie samedi contre Parme, l'entraîneur de la Juventus devrait être, sauf énorme rebondissement, Massimo Carrera. Ancien défenseur, passé par le club turinois de 1991 à 1996, M. Carrera évoluait depuis 2009 comme entraîneur au centre de formation de la Juve. Son premier match officiel sur le banc de touche s'est soldé par une victoire contre le Napoli, en Supercoupe d'Italie, le 11 août dernier (4-2).
Carrera sur le banc
L'adjoint de Conte, Angelo Alessio, a obtenu en revanche une réduction de sa peine qui passe de huit mois à six mois de suspension. La Cour de justice fédérale a également confirmé la relaxe de Leonardo Bonucci, défenseur de la Juventus. Simone Pepe, un autre joueur de la Juve également soupçonné d'avoir omis de signaler ce même trucage aux autorités compétentes, a également été relaxé. Les footballeurs Nicola Belmonte du club de Bari et Salvatore Masiello de l'Udinese, soupçonnés d'avoir truqué un match Udinese-Bari (à l'époque en première division) en mai 2010 ont vu aussi leur relaxe confirmée par la commission disciplinaire. Par ailleurs, en première instance les équipes de Lecce et Grosseto avaient été exclues du championnat de 2e division (Série B) et reléguées en division inférieure. L'exclusion de Lecce avait en outre été assortie d'une amende de 30.000 euros. La Cour d'appel a accepté le recours de Grosseto, rétabli dans ses droits de participer à la Serie B, mais a rejeté en revanche celui de Lecce.
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