Juve-Milan AC ou l'opposition Allegri-Inzaghi
On pourrait les appeler les frères ennemis. Sauf qu'ils n'ont jamais été frères. Massmiliano Allegri et Filippo Inzaghi ont eu des relations de travail. Cela n'a pas été beaucoup plus loin. Du temps où le premier conduisait l'AC Milan dans lequel évoluait le second, l'entente se voulait plutôt fraiche. Le "Mister" ne faisait pas assez jouer "Pippo" à son goût, puis quand l'ex-buteur a embrassé la carrière de technicien, auprès des jeunes "Rossoneri", il avait espéré une première fois prendre le poste d'Allegri. Clarence Seedorf avait finalement remplacé le coach toscan, écarté voilà un peu plus d'un an. L'échec consommé du Néerlandais a précipité l'arrivée d'Inzaghi sur le banc, mais depuis le légendaire goleador tarde à convaincre.
Tout oppose son équipe et celle d'Allegri, à commencer par la béance de 21 points au classement, toisé par la Juve, leader intraitable. La victoire du Milan sur Parme (3-1) a enrayé la chute, après quatre défaites en cinq matches, mais le jeu est toujours aussi fragile. La défense de Pippo ne tient pas, et son attaque ne dépend que de Jérémy Ménez (12 buts), joueur à éclipses. En pleine forme, la Juve voudrait profiter de la crise de l'AS Rome pour assommer le championnat. Elle compte déjà sept longueurs d'avance et tient l'occasion de reléguer sa poursuivante à 10 points avant Roma-Cagliari, dimanche. Les deux clubs qui s'affrontent aujourd'hui sont séparés par 21 points. Qu'en sera-t-il après ?
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