Serie A : l'attaquant nigérian, Victor Osimhen, victime de cris racistes pendant Rome-Naples
Des chants racistes ont été entonnés pendant le match entre Rome et Naples, dimanche.
Les matchs se suivent et le racisme perdure dans les stades italiens. Dimanche 24 octobre, au Stadio Olimpico de Rome, c'est l'attaquant nigérian de Naples Victor Osimhen qui en a, une nouvelle fois, été victime. La Ligue italienne, a indiqué que l'ex-Lillois a été la cible de cris racistes. L'institution a annoncé que des investigations allaient avoir lieu.
La Ligue précise que ces cris racistes n'ont "pas été renouvelés après que des annonces ont été faites" et note "la collaboration de la Roma pour l'identification des responsables".
Plusieurs précédents ces dernières semaines
Les incidents racistes, déjà fréquents ces dernières années dans la Péninsule, ont repris de plus belle dans les stades italiens depuis le début de la saison, qui marque le retour des spectateurs après plus d'un an de matchs à huis clos en raison de la pandémie de coronavirus.
Le gardien international français de l'AC Milan Mike Maignan, le milieu français du même club Tiémoué Bakayoko et le défenseur sénégalais de Naples Kalidou Koulibaly ont notamment été visés par des insultes racistes ces dernières semaines. Le capitaine de l'équipe d'Italie, Giorgio Chiellini, avait admis début octobre sa "honte" après les insultes contre Koulibaly à Florence.
«Scimmia di merda».
— Koulibaly Kalidou (@kkoulibaly26) October 4, 2021
«Putain de singe».
«Fucking monkey».
Mi hanno chiamato così.
Questi soggetti non c’entrano con lo sport.
Vanno identificati e tenuti fuori dagli stadi: per sempre.
#KK #NoToRacism
@mattinodinapoli pic.twitter.com/mPz0vZJ5c0
Déjà 10 000 euros d'amende pour la Roma
Après son match contre la Lazio à Rome (0-0), jeudi dernier en Ligue Europa, l'Olympique de Marseille avait aussi fait état dans un communiqué d'une "présomption" de cris racistes visant certains de ses joueurs, se réservant le droit de "déposer plainte".
Outre le cas Osimhen, la Roma a écopé lundi de 10 000 euros en raison d'injures de "nature territoriale" proférées par ses supporters à l'encontre de ceux de Naples, selon la Ligue italienne. Des injures qui visent la population napolitaine, souvent discriminée en raison de ses originaires populaires.
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