Sextape : Benzema dénonce un "acharnement"
Comme Karim Benzema doit trouver loin le temps où le Premier ministre volait au secours de Michel Platini accusé dans l'affaire de la Fifa. Pour l'attaquant des Bleus et du Real Madrid, Manuel Valls n'aura eu que quelques mots tranchants mettant en doute la pertinence de sa place en équipe de France : "C'est de l'acharnement. On m'accuse, on me traîne dans la boue dans tous les sens comme si j'étais un criminel, ce sont des choses horribles ", répond-il.
"Je n'ai pas besoin de gagner de l'argent "
Immobile sur une chaise peu confortable durant toute l'interview diffusée dans le 20h de TF1, il répond d'une voix égale aux questions, élevant à peine le ton pour se disculper dans l'affaire d'un chantage présumé autour d'une sextape visant Mathieu Valbuena. Et il répète qu'il ne s'agissait pas d'un chantage : "Ca me rend fou. Je n'ai pas besoin de gagner de l'argent. Et quand je rends un service, je ne demande rien en échange ". Et il explique avoir simplement voulu prévenir Mathieu Valbuena qu'il avait entendu des rumeurs sur la circulation d'une vidéo le concernant. C'est alors qu'il lui a proposé les services d'un ami qui pouvait l'aider. Mais selon Karim Benzema, il n'a jamais été question d'argent.
Regret sur les écoutes
Le contenu des écoutes téléphoniques dans lesquelles il se moque de Valbuena avec l'ami en question est son seul regret dans cette affaire. Il estime avoir plaisanté "sur des choses graves ". "Je regrette d'avoir pris ça à la rigolade avec mon ami (Karim Zenati, ami d'enfance de Benzema écroué dans cette affaire). Je m'en excuse auprès de lui (Valbuena) et de sa famille. "
Karim Benzema a été mis en examen pour complicité de tentative de chantage et participation à une association de malfaiteurs.
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