Suspension par le TAS : Michel Platini "a une part de responsabilité"

La décision du Tribunal arbitral du sport "est sévère" a commenté Jean-Philippe Leclaire. "Maintenant quand Michel Platini dit qu'il est irréprochable, je ne suis pas tout à fait d'accord non plus. Certes, il a été victime en partie d'un procès politique, en tout cas au sein de la FIFA, pas forcément du Tribunal Arbrital du Sport (TAS), mais il a une part de responsabilité. Cette part de responsabilité, c'est une sorte de pacte faustien et ses liaisons qu'il a entretenues avec Sepp Blatter depuis 1998."

Selon Jean-Philippe Leclaire, Michel Platini "aurait dû prendre ses distances beaucoup plus tôt. Il aurait dû, une fois élu à la tête de l'UEFA, devenir un véritable opposant à Sepp Blatter et pas seulement un rival politique ."

Le journaliste pense que le versement d'1,8 million d’euros reçu par Michel Platini pour son rôle de conseiller de Sepp Blatter entre 1998 et 2002 "n'est pas de la corruption " mais "de la négligence coupable ". Selon lui, elle est "révélatrice d'une sorte de pacte entre les deux qui était quand même assez malsain, assez ambiguë et je pense que c'est ça que Michel Platini a payé très lourdement aujourd'hui."