C1 Concacaf : L'Impact en quarts, débuts positifs pour Thierry Henry
Laborieux mais suffisant: l'Impact Montréal, grâce à un nul 0-0 à domicile contre le Deportivo Saprissa, s'est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions de la Concacaf, offrant à Thierry Henry des débuts réussis à défaut d'être encore victorieux. L'Impact rencontrera en quart de finale de cette C1 soit les Seattle Sounders, champions MLS en 2019, soit un autre club costaricien, Olimpia.
Une première à la maison
Le 2 à 2 ramené il y a une semaine de San José a donc été bonifié par la plus petite marge possible par l'équipe canadienne, qui a su résister jusqu'au bout aux tentatives de son adversaire, au terme d'une rencontre où elle aura montré peu de choses sur le plan du jeu. "Ca n'a pas été un match évident", a reconnu Henry après coup, évoquant "une équipe difficile à manœuvrer".
L'Impact, qui a énormément subi mais ne s'est jamais désuni en seconde période, après un premier acte un peu plus équilibré où Bojan Krkic a manqué une bonne occasion d'ouvrir le score, doit surtout sa qualification aux gants de son gardien sénégalais Clément Diop qui a effectué plusieurs arrêts déterminants. Les hommes de Thierry Henry ont surtout évolué en contre, sans succès.
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C'est finalement avec un grand sourire que le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France a accueilli avec soulagement le coup de sifflet final, pris dans les bras par des membres de son staff. Car cette performance lance positivement sa deuxième expérience d'entraîneur, après son échec à Monaco où il n'est resté que trois mois en poste entre fin 2018 et début 2019.
La MLS débute samedi
Pour ce mercredi soir au moins, à l'issue de ce qui était son premier match à domicile, la satisfaction du résultat l'a emporté sur le contenu proposé par ses joueurs, encore loin de le combler niveau football. Le fait est que l'Impact ne fait que débuter sa saison et cette rencontre officielle n'est que la deuxième effectuée une semaine après l'encourageant nul obtenu au Costa Rica, face à une équipe qui a tout de même remporté trois fois la C1 par le passé.
"On n'a que deux matches dans les jambes, donc voir mon équipe se battre jusqu'à la fin, à l'aller et au retour, je n'ai rien à leur dire sur ce plan-là... même s'il y a des choses qu'il va falloir bien sûr corriger", a-t-il noté. Ses joueurs ont en effet encore besoin de temps pour parfaire leur condition physique et travailler les automatismes, avant d'éventuellement se façonner une identité de jeu propre à leur coach français. Le moral gonflé à bloc, ce dernier peut désormais se tourner sur ses grands débuts en MLS, avec la réception samedi de New England en ouverture de championnat.
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