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L'ancien footballeur Thierry Henry poursuit son engagement contre le harcèlement en ligne

Le champion du monde 1998 a de nouveau pris position, mardi, à Lisbonne.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Thierry Henry, lors du Web Summit de Lisbonne, le 2 novembre 2021. (CARLOS COSTA / AFP)

En mars, Thierry Henry avait désactivé ses comptes sur les réseaux sociaux en raison de leur toxicité. Mardi 2 novembre, le Français a annoncé qu'il allait poursuivre son engagement contre le harcèlement en ligne aux côtés d'un équipementier sportif et d'une ONG.

"Nous avons besoin de l'aide de personnes haut placées [...]. Nous devons nous rassembler pour nous assurer que ces gens vont, par exemple, passer une loi et rendre ces plate-formes plus responsables de ce qui s'y passe", a déclaré l'ancienne gloire d'Arsenal et de l'équipe de France.

Le champion du monde 1998 a annoncé son partenariat avec la marque Puma et la fondation Game of our lives à l'occasion du Web Summit, grand-messe annuelle de l'économie numérique et des nouvelles technologies.

"Ils n'en font pas assez"

Depuis qu'il a désactivé ses comptes sur les réseaux sociaux, en mars, Thierry Henry a expliqué qu'il n'en ressentait pas le manque et qu'il n'était pas prêt à y revenir. "Ils n'en font pas assez. Ils n'essaient pas vraiment de changer quelque chose", a affirmé lors d'une conférence de presse l'ancien attaquant de 44 ans, actuellement entraîneur adjoint de la sélection belge.

Le Web Summit s'est ouvert lundi soir, avec une intervention très attendue de la lanceuse d'alerte et ancienne employée de Facebook, Frances Haugen, qui a accusé l'entreprise américaine de faire passer ses profits avant le bien-être de ses utilisateurs.

Aux côtés de Thierry Henry sur la scène principale du Web Summit, le directeur marketing de Puma, Adam Petrick, a toutefois expliqué ne pas envisager ce type d'action."Les plate-formes doivent être nos partenaires afin de mener une discussion sur le fond en vue d'actions concrètes. Certaines d'entre elles font des progrès, [...] mais pas toutes et pas assez", a-t-il expliqué.

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