Bagarre entre supporters de Lyon et Marseille : 17 blessés et deux interpellations

La bagarre a éclaté de manière "fortuite". Selon un bilan du ministère de l'Intérieur, 17 supporters ont été blessés, dont 14 légèrement lors d'affrontements dans le Vaucluse, samedi 18 mai, entre des supporters de football des équipes de Marseille et de Lyon. L'épisode a été "violent", des battes de base-ball ont notamment été utilisées. Deux personnes ont été blessés plus sérieusement, l'un à une main touchée par une arme blanche, l'autre a été renversé par une voiture qui accompagnait les supporters marseillais. 

La rixe a éclaté sur l'aire d'autoroute de Bollène, où les supporters se sont croisés, dans le cadre des déplacements de la 37e journée de Ligue 1. Les supporters de l'OM se rendaient à Saint-Etienne (Loire). De leur côté, les supporters de Lyon (Rhône) revenaient de Nice, après le report du match que l'OL devait y jouer. Un responsable de l'Olympique de Marseille a confirmé "des accrochages".

Le foot "encore malade" selon Manuel Valls

Le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Bradet, a évoqué "des incidents extrêmement graves", qui "ont mis en danger des usagers de la route, des familles qui faisaient une pause sur cette aire de repos et se sont retrouvées au milieu des affrontements".

Face à un football "encore malade", le ministre Manuel Valls a décidé de renforcer "encore" la sécurité des "rencontres sensibles" du championnat prévues dans les prochaines heures. "Tout sera mis en oeuvre pour identifier les responsables de ces troubles afin qu'ils soient déférés dans les meilleurs délais à la justice", a ajouté le ministère de l'Intérieur.

Le président de la Ligue de football professionnel, Frédéric Thiriez, a jugé pour sa part ces affrontements "intolérables". Il a dit réfléchir avec Manuel Valls à de "nouvelles mesures de restrictions, voire d'interdictions, aux déplacements de supporteurs". De son côté, l'Olympique de Marseille a déploré "les actes de violence très éloignés de l'esprit du football" et a annoncé se porter partie civile.