: Vidéo 13h15. Football : quel avenir pour le Club sportif Sedan Ardennes ?
Les frères Dubois, propriétaires du Club sportif Sedan Ardennes, aujourd’hui en 3e division, cherchent des fonds pour remonter le club en Ligue 2 et créer leur centre de formation. Marc est allé en Arabie saoudite tenter de convaincre le prince Fahad d’investir dans le CSSA... Extrait de "13h15 le samedi" du 18 juin.
Les frères Marc et Gilles Dubois, propriétaires depuis 2013 de l'historique Club sportif Sedan Ardennes, n’ont pas ménagé leurs efforts pour convaincre le prince Fahad, neveu du roi d’Arabie saoudite, d’investir dans le CSSA, aujourd’hui en National (3e division) après être descendu en CFA2 (5e division)…
Marc, l’homme d’affaires de la fratrie, est allé à Riyad rencontrer le potentiel investisseur, déjà venu dans les Ardennes visiter les installations sportives et des entreprises de la région. Pour le Saoudien, il n’est plus question désormais de financer le club cette année. "On va rentrer en France… La réflexion se poursuit et on va en reparler", analyse, déçu mais combatif, le dirigeant de l’ancien club de Ligue 1 à l'"épopée hors normes", deux fois vainqueur de la Coupe de France (1956, 1961).
"On ne lâchera pas ! On ne lâchera rien !"
Pour Marc Dubois, "il ne s’agit pas réellement d’un revirement", sinon, le prince lui aurait dit ne plus vouloir travailler avec lui : "Il dit travailler sur tout, mais ne priorise pas le soutien au club de foot de Sedan. Je lui ai présenté un modèle économique équilibré pour lequel il y a nécessité d’investir. Et pour faire un centre de formation, il faut que le club soit remonté en Ligue 2…" Le prince Fahad a relancé les discussions par courrier électronique quelques jours plus tard…
Le dernier match de la saison du CSSA contre Châteauroux a été rude… Trois buts encaissés à domicile ! Les tribunes du stade Louis-Dugauguez de Sedan résonne pourtant des chants chaleureux des supporters en vert et rouge : "Si on devait retenir une chose, c’est ça ! affirme Gilles Dubois, descendu sur la pelouse après le coup de sifflet final. Pourquoi a-t-on fait tout ça ? Eh bien, la réponse est là ! On ne lâchera pas ! On ne lâchera rien !"
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.