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Vidéo A l’entraînement avec l’US Argy, le club de football sauvé par des migrants

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Menacé de disparition, le club de foot de l’US Argy a été sauvé par 15 migrants pour le plus grand bonheur des habitants de la commune. Brut a suivi un match.
VIDEO. A l’entraînement avec l’US Argy, le club de football sauvé par des migrants Menacé de disparition, le club de foot de l’US Argy a été sauvé par 15 migrants pour le plus grand bonheur des habitants de la commune. Brut a suivi un match. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Menacé de disparition, le club de foot de l’US Argy a été sauvé par 15 migrants pour le plus grand bonheur des membres du club. Brut a suivi un match.

La commune d’Argy dans l’Indre, en Centre-Val de Loire, a bien failli ne plus avoir de club de football. “Il y a un an et demi, suite au départ de notre coach, énormément de joueurs sont partis. On s’est retrouvés à 6 pour faire une équipe de 11” se souvient Eric Biaunier, vice-capitaine de l’US Argy. Un ancien du club, “un ancien demandeur d’asile du village d’à côté” lui a dit qu’il connaissait 15 nouveaux joueurs. “On a dit: "Bah pourquoi pas, banco, on y va, on teste.” Tout s'est bien passé avec eux” ajoute le vice-capitaine. C’est ainsi que grâce à l’arrivée de 15 migrants, l’équipe de foot du village d’Argy, 650 habitants, a perduré. “Grâce aux migrants, notre club a été sauvé, vraiment. Et c'est important, les petits clubs comme ça, parce que dans les petites communes comme Argy, s'il n'y a pas le foot, les gens ne se voient pas” affirme une habitante venue assister au match. 

“Il y a beaucoup de trucs racistes, c’est impressionnant”

L’équipe réunit 8 nationalités, toutes originaires d’Afrique. Parmi les joueurs, il y a Musa Saidy qui explique: “Je suis content quand je suis sur le terrain. Le football, c'est un état d'esprit, vous savez. Je jouais au football dans mon pays, en Gambie”. Pour Mohammed Diallo, un autre joueur, l’objectif collectif est simple: “faire monter le club”. Si les joueurs sont soutenus par le coach, le président, les membres du club et de nombreux villageois, il arrive encore qu’ils soient victimes de racisme comme lors de cet avant-dernier match à Clion durant lesquels “des supporters de l’autre équipe n’arrêtaient pas de faire le cri du singe” témoigne Musa Saidy. “Il y a beaucoup de trucs racistes, c’est impressionnant” regrette Jean-Michel Guesnard, arbitre de touche. 

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