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Vidéo "Ce n'était pas notre slogan, mais on le vivait comme ça" : Bixente Lazarazu à propos de l'expression "black-blanc-beur"

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VIDEO. "Ce n'était pas notre slogan, mais on le vivait comme ça" : Bixente Lazarazu à propos de l'expression "black-blanc-beur"
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Article rédigé par France 2
France Télévisions

"Quand on se retrouvait à table, nous partagions une discussion avec les mêmes pensées, les mêmes plaisirs… On se sentait unis, totalement unis", se souvient l’ancien footballeur Bixente Lizarazu, champion du monde 1998. La comédienne Aïssa Maïga se rappelle aussi de cette "France unie"… Extrait du magazine "20h30 le dimanche" du 6  mai.

"Quand j’entendais parler des Bleus 98 [’Et du slogan "black-blanc-beur…’, rappelle Laurent Delahousse], oui, c’était la devise, le slogan... et c’est aussi ce qui nous a fait rêver, se rappelle la comédienne Aïssa Maïga, invitée sur le plateau du magazine '20h30 le dimanche’. On a vu une France unie. Ce n’était pas que sur les terrains. C’était aussi dans les bistrots, dans tous les lieux de vie, et c’est vrai qu’on y a cru."

"Ce n’était pas notre slogan, mais on le vivait comme ça, précise l’ancien footballeur, champion du monde, Bixente Lizarazu. C’était une bande de potes, avec Youri qui venait d’Arménie, avec Zizou, Marcel, les Basques… Cela venait de toutes les origines, mais on ne se posait pas cette question-là. On parlait le même langage. On était une bande de potes."

"Je ressens un peu plus de communautarisme"

Les choses ont-elles changé aujourd’hui ? "J’entends beaucoup parler du bien-vivre ensemble… et je ressens un peu plus de communautarisme qu’avant, estime le champion d’Europe. A notre époque, on n’avait pas ça. On avait le sentiment de jouer pour le même maillot."

Bixente Lizarazu se souvient de cette époque devant la coauteure du manifeste Noire n’est pas notre métier (Seuil) : "Quand on se retrouvait à table, nous partagions une discussion avec les mêmes pensées, les mêmes plaisirs, ou même parfois les oppositions, mais on se sentait unis, totalement unis. Et c’est ce qui a véritablement fait notre force."

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