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Football : le Real Madrid décroche sa troisième Ligue des champions de suite en battant Liverpool en finale (3-1)

Zinedine Zidane réalise une prouesse qu'aucun entraîneur n'avait réalisé avant lui dans le format moderne de la compétition.

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La joie des joueurs madrilènes, vainqueurs de la Ligue des champions contre Liverpool (3-1), samedi 26 mai 2018 à Kiev (Ukraine). (FRANCK FIFE / AFP)

Le Real Madrid conforte son statut de plus grand club européen en s'adjugeant une nouvelle Ligue des champions, samedi 26 mai à Kiev (Ukraine), en battant Liverpool en finale (3-1). Le club madrilène décroche sa treizième "coupe aux grandes oreilles" au total, la troisième de suite, ce qu'aucun autre club n'a réussi depuis le passage de la compétition au format actuel, en 1993. Il faut remonter à l'Ajax de Johan Cruyff ou au Bayern Munich de Franz Beckenbauer pour trouver trace de pareil exploit. On sort de ce match avec l'impression que le Real était beaucoup trop fort pour l'équipe anglaise. Voilà ce qu'il faut en retenir.

La sortie de Salah, tournant du match pour Liverpool

Jusqu'à la sortie de l'Egyptien sur blessure, à la demi-heure de jeu, Liverpool faisait plus que jeu égal avec le Real Madrid. Mal retombé dans un accrochage avec Sergio Ramos, l'attaquant égyptien doit sortir sur blessure à l'épaule. Sa sortie entraîne une désorganisation terrible du plan de jeu anglais, provoquant un moment de flottement pendant une demi-heure. Les Reds ne se sont jamais remis dans leurs têtes de la sortie de leur meilleur joueur. L'égalisation de Sadio Mané, à l'heure de jeu, n'a fait illusion que quelques minutes. C'est à la demi-heure de jeu que Liverpool a perdu ce match. De quoi entretenir la réputation de chat noir du coach du club anglais, Jürgen Klopp, qui a perdu ses six dernières finales.

Le génie de Bale, le moment où le Real a tué le match

63e minute, un centre arrive dans la surface de Liverpool, l'attaquant gallois tente un improbable retourné acrobatique... qui prend à contre-pied le gardien adverse. Est-ce le plus beau but inscrit en finale de Ligue des champions depuis celui de Zinedine Zidane contre Leverkusen en 2001. Le plus beau ? A débattre.

Le malheureux gardien Karius, l'homme du match

C'est dur de pointer le joueur le moins bon des 22 acteurs. Mais le gardien de Liverpool, qui n'a que 24 ans et qui l'an passé évoluait dans le confort de Mayence, club de milieu de tableau de Bundesliga, porte une lourde responsabilité dans la défaite de son équipe. C'est un mauvais dégagement à la main de Loris Karius qui permet à Karim Benzema d'ouvrir le score, alors qu'il n'y avait pas danger sur le but des Reds.

C'est une grossière faute de main qui permet à Gareth Bale de sceller le sort de la partie.

Sauvé par sa transversale puis par un lever de drapeau de l'arbitre assistant en début de match, le gardien allemand n'a pas été à la hauteur de l'enjeu. Au coup de sifflet final, aucun partenaire n'est venu le réconforter. Il faudra de longues minutes pour qu'il soit relevé. Ses larmes devant le kop des supporters anglais ne feront pas oublier cette finale ratée.

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