Euro 2016 : Cette fois Zlatan Ibrahimovic se contentera d'un nul au Stade de France
Ce n’est un Euro pas comme les autres pour Zlatan Ibrahimovic. Ses quatre années passées à martyriser la Ligue 1 avec le PSG a laissé des traces. Chez les défenseurs français mais aussi dans la tête du géant suédois. De son propre aveu, « Ibra » tient la forme de sa vie et compte bien en faire profiter la Suède pendant cette tournée d’adieu en France. Car c’est bien de cela qu’il s’agit pour celui qui a inscrit 156 buts en 180 matches sous le maillot parisien. « La plus grande différence (avec les autres Euro) est que ce tournoi se joue en France et que c’est un peu chez moi », a-t-il reconnu dimanche en conférence de presse. Avant de poursuivre sa route à Toulouse et Nice et d’y ajouter des dates supplémentaires, Ibrahimovic a retrouvé le Stade de France où il a disputé et remporté quatre finales, 2 Coupes de la Ligue (2015 et 2016) et 2 Coupes de France (2015 et 2016).
Ibrahimovic leader incontesté
En partant, Ibra avait dit dans une énième pirouette médiatique que ce serait dur pour Paris après son départ. Que dire alors de la Suède et son Ibra-dépendance. Là-bas on a fini par s’habituer à ses frasques verbales si bien que plus personne ne s’offusque de ses paroles ni n’ose le critiquer. Un dieu pour les Suédois et un protecteur pour ses coéquipiers, Zlatan se disant prêt à « capter la pression afin que ses coéquipiers n’aient pas à la supporter. » C’est d’ailleurs lui qui s’est présenté en premier sur la pelouse lors de l’échauffement. Un guide qui n’a toutefois pas réussi à mettre les « Blågult » sur de bons rails. Alors qu’ils leur restent l’Italie et la Belgique à rencontrer, les Suédois ont buté sur une bonne équipe d’Irlande et ont déjà compromis leurs chances d’accéder aux huitièmes de finale.
Il a poussé Clark à la faute
Et encore il s’en est fallu de peu que les Nordiques s’inclinent. Bien pris par la défense irlandaise et souvent hors-jeu, Ibra a été sevré de ballons aux abords de la surface verte. Il a parfois dû avoir l’impression de se retrouver au milieu d’une faible équipe de Ligue 1. Après le but irlandais de Hoolahan, les Suédois ont poussé sur le but de Randolph. Zlatan a essayé de peser de tout son poids mais les caviars de Di Maria ou Verratti ont manqué. Ce n’est pas sur ce match qu’il inscrira un but dans son quatrième Euro consécutif. En revanche, si la Suède reste en vie, c’est sur un centre de l’ancien parisien que le malheureux Clark a transformé en but contre son camp. C’est mieux que rien pour le Suédois mais ça ne pourrait pas suffire.
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