FPF: Paris n'en sortira pas plus faible
Les détracteurs du Paris Saint-Germain, tel le président du Bayern Munich Karl-Heinz Rummenigue, s'attendaient sans doute à plus d'intransigeance de la part de l'UEFA. En février, le boss du club munichois avait accusé le PSG de ne pas respecter les régles du Fair-Play Financier: "les clubs qui ne respectent pas les lois vont payer le prix pour ça, avait-il lancé dans le tabloid Bild. C'est le point de vue de Michel Platini (président de l'UEFA) et le mien, même s'il n'est pas aimé par les autres. La Ligue des champions ne peut pas être le jouet d'un homme riche, qu'il vienne de Russie ou d'Arabie Saoudite". Mais d'après RMC Sport, le PSG ne devrait pas écoper d'une lourde sanction, et ne serait même pas contraint de revoir son train de vie à la baisse.
Alors que la commission de l'instance européenne doit se réunir jeudi ou vendredi pour entériner les sanctions, le PSG se verrait néanmoins imposer un "recalibrage" de son énorme contrat conclu avec l'office du tourisme qatarien. L'arrangement entre Nasser Al-Khaleifi et QTA stipulait un approvisionnement de 200 millions d'euros, soit près de la moitié des revenus du club de la capitale. Une somme titanesque selon l'UEFA - et jamais vue dans le cadre d'un sponsoring -, qui devrait contraindre le PSG à dévaluer le contrat jusqu'à 100 millions d'euros.
De son côté, "Le Parisien/Aujourd’hui en France" indiquait mardi dernier que le PSG avait "scellé avec l’instance de contrôle le principe d’une amende de plusieurs dizaines de millions d’euros". Cette sanction serait assortie d’objectifs financiers à respecter d’ici à un an, ajoutait notre confrère.
Amende ou pas, le marché estival du cossu club parisien ne devrait pas en être impacté.
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