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France-Géorgie: Le but, c'est de marquer

Première étape d'une semaine décisive aux confins de l'Europe, l'équipe de France se rend à Tbilissi vendredi (20h15) pour y affronter la Géorgie. Si l'Espagne, en déplacement en Finlande dans le même temps, paraît intouchable en tête du Groupe I, les Bleus peuvent assurer leur place parmi les meilleurs deuxièmes en barrages. Pour cela, et c'est là le hic, ils devront marquer des buts.
Article rédigé par franceinfo
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Olivier Giroud et Karim Benzema devront mettre fin au mutisme des Bleus. (FRANCK FIFE / AFP)

Y croire jusqu'au bout, histoire de ne pas sortir avec des regrets. Voilà la partie du contrat que devra respecter la France en ce mois de septembre. Devancés d’un point par l’Espagne en tête du Groupe I, les Bleus n’ont déjà plus leur destin en mains et devront sûrement passer par les barrages pour valider leur billet pour le Mondial-2014 au Brésil. Mais s’ils l’emportent ce vendredi en Géorgie (20h15) puis mardi prochain en Biélorussie, leur présence parmi les meilleurs deuxièmes de cette phase tant redoutée sera une quasi-certitude.

Cependant, à la vue du parcours des hommes de Didier Deschamps en 2013 (4 défaites, 1 nul, 1 victoire), cela semble loin d'être acquis. Et pour cause : l’équipe de France ne gagne plus, elle ne marque pas plus non plus. Les Bleus n’ont en effet plus marqué aussi peu de buts (11 au total) depuis le passage sur leur banc d'Henri Guérin en 1966. Or, et c'est là le problème, il faudra marquer à Tbilissi, chose qu'ils ne sont pas parvenus à faire contre l'Uruguay et le Brésil en juin, et contre la Belgique le mois dernier.  

Gagner, c'est tout ce qui compte

Pour en rajouter, s'il n'y en avait déjà pas assez, la Géorgie est réputée pour être un adversaire peu facile à manoeuvrer, surtout chez elle où l'Espagne notamment n'avait trouvé la faille qu'en toute fin de rencontre. "Ça amène de la méfiance par rapport à ce qu'on va trouver devant nous vendredi", a d'ailleurs rappelé à plusieurs reprises le sélectionneur. Et il n'a pas tort, cette équipe dans laquelle aucun joueur n'évolue en Europe de l'Ouest, mis à part Georgi Makaridze (Le Mans), avait déjà posé des problèmes aux Bleus (3-1) en mars. 

Un an moins un jour après son premier match qualificatif, Didier Deschamps sait d'autant plus que "l'état de grâce", qui était le sien après le nul contre l'Espagne (1-1) et la victoire de prestige contre l'Italie (2-1) mi-novembre, n'est plus qu'un lointain souvenir. Vendredi, peu importe la manière, seul le résultat final compte.

Vidéo: Derniers réglages pour les Bleus

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