Frey déçu par Blanc
Depuis son dernier match en équipe de France, disputant la première période d'un match amical contre l'Equateur (victoire 2-0 avant l'Euro-2008), Frey attendait impatiemment un retour en Bleu. Contestant ouvertement les choix de Raymond Domenech, et lui reprochant de ne pas avoir été choisi comme gardien N.2, le gardien de buts avait de lui-même renoncer à l'équipe de France tant que Domenech en serait le sélectionneur. La nomination de Laurent Blanc, qu'il a côtoyé en championnat d'Italie, n'était donc pas une mauvaise nouvelle pour Frey, mais les choses ne se sont pas déroulées comme il l'entendait.
"Blanc était un ami. Je ne prétendais pas devoir être convoqué, mais je pensais mériter au moins un coup de téléphone, a indiqué le joueur aux deux sélections. Une autre déception dans un été maudit..." Le gardien florentin fait allusion à des articles de la presse locale annonçant un prochain divorce d'avec sa femme. "Une simple dispute avec ma femme a été transformée en rupture irrémédiable. L'été dernier, j'ai cru devenir fou. Chaque jour me tombait dessus une accusation, un bombardement incroyable de méchanceté. La foi bouddhiste m'a sauvé. Mon mariage est un mariage heureux, ma femme et moi voulons qu'on nous fiche la paix", a-t-il lancé.
Visiblement décidé à régler ses comptes, Frey a en outre égratigné l'image de son ancien entraîneur à Florence, Cesare Prandelli, aujourd'hui sélectionneur de l'Italie, sous les ordres duquel il a également évolué au Hellas Vérone et à Parme. "Il n'y a jamais eu un grand feeling avec lui ni avec son staff, a déclaré Frey. Je n'ai jamais reçu un compliment ou un merci de Prandelli, mais Prandelli, c'est le passé, je ne veux pas parler de lui." Gardien de la Fiorentina depuis 2005, Frey aujourd'hui âgé de 30 ans, aimerait porter les couleurs du club italien "encore trois années pour essayer de gagner quelque chose."
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