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Gameiro, un retour porteur de promesses pour les Bleus

Vendredi, face à la Bulgarie (4-1), Kevin Gameiro a profité pleinement de l’absence d’Olivier Giroud. Pour sa première titularisation en Bleu depuis plus de cinq ans, l’attaquant de l’Atlético Madrid s’est offert un doublé. Mieux, son entente avec Antoine Griezmann, déjà perceptible en club, s’est vérifiée avec l’équipe de France. Et offre de nouvelles perspectives offensives à Didier Deschamps.
Article rédigé par franceinfo
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Son second but face à la Bulgarie, Kevin Gameiro l'a inscrit sur un service d'Antoine Griezmann. (FRANCK FIFE / AFP)

L’occasion est trop belle pour la vendanger. En bon renard des surfaces qu’il est, Kevin Gameiro ne l’a pas manquée. En l’absence d’Olivier Giroud, l’attaquant de l’Atlético Madrid a marqué des points. Mieux, face à la Bulgarie (4-1), il a marqué tout court. Deux fois, même. Le Stade de France ne s’y est pas trompé : il a ovationné Gameiro lorsqu’André-Pierre Gignac a pris le relais à la 71e minute.

L’ancien Sévillan, qui n'avait joué qu'une poignée de minutes en Biélorussie (0-0), méritait ses applaudissements nourris. De son propre aveu, il a vécu "une soirée parfaite". C’est lui, d’une tête plongeante parfaitement ajustée, sur un centre millimétré de Bacary Sagna, qui a remis les Bleus sur les rails (1-1, 23e). C’est lui, aussi, qui a finalisé l’addition salée de vendredi soir. Sur un service de qui ? D’Antoine Griezmann, bien sûr.

Deschamps : "Avec Antoine, ils ont été complémentaires et efficaces"

Les deux compères de l’Atlético se sont inévitablement jetés dans les bras. Car voilà des semaines que les "GG", comme on les surnomme désormais, font des ravages à Madrid. Vendredi, cette complicité naissante a traversé la frontière espagnole. Elle s’est exportée en France. Pour la plus grande satisfaction de Didier Deschamps. "Ils ont été complémentaires et efficaces, s’est félicité le sélectionneur à chaud, au micro de TF1. Le fait qu’ils jouent ensemble en club, ça créé des automatismes. Mais c’est bien de les répéter en sélection."

Si Griezmann a signé sa 14e réalisation en 37 sélections, Gameiro, lui, n’avait plus marqué en Bleu depuis des lustres. Depuis le 6 juin 2011, précisément. C’était un soir où la France s’était promenée en Ukraine (1-4). Un soir où le doublé de Marvin Martin avait éclipsé tout le reste. 1789 jours plus tard, c’est bien le doublé de Gameiro qui squatte le haut de l’affiche.

Buteur, mais pas seulement

Ses 2e et 3e buts en équipe de France ont récompensé une prestation accomplie. Car le natif de Senlis (29 ans) ne s’est pas contenté de conclure. Son pressing incessant fut un poids conséquent pour la défense bulgare. Ses déplacements, toujours dans le bon tempo, et ses remises, souvent justes, ont ouvert des brèches à ses partenaires. Comme lorsqu’il a lancé Djibril Sidibé d’une talonnade astucieuse (34e).

Deschamps aura forcément apprécié ce souci du collectif. "On essaie de jouer notre jeu, pour le bien de l’équipe, a d’ailleurs souligné Gameiro sur TF1. J’espère que ça va continuer longtemps." On ignore encore si, à terme, Gameiro résistera au retour du précieux Olivier Giroud. Mais une tendance nette s’est dessinée vendredi soir: son association avec Griezmann semble avoir de beaux jours devant elle.

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