Gasquet le reconnaît : Djokovic était "plus fort"
Le revers, ô combien logique, n’a rien d’infamant. "On a joué quand même deux heures !, rigole Richard Gasquet. Le Français préfère dédramatiser son élimination en 8e de finale de Roland-Garros (1-6, 2-6, 3-6). Il ne pouvait tout simplement pas rivaliser avec Novak Djokovic. "C'est le n° 1 mondial, a souligné le Biterrois en conférence de presse. Je ne vais donc pas me décourager non plus pour cela. Il était plus fort, il tape mieux, il sert mieux, il retourne mieux, il n'y a rien d'autre à dire que cela…"
Si ce n’est que Gasquet "n’a pas si mal commencé". "Je menais 1-0, c'était pas mal ! Avec une balle de break en plus ! La suite a été plus dure." Et pour cause : le numéro un mondial l’a très vite poussé à la faute. "Il n'y a jamais une balle neutre. C'est cela qui est terrible. Ma qualité de revers est totalement annulée, car il est plus fort."
"A chaque fois, cela revient comme un ping-pong"
Concrètement ? "Ses balles sont toujours tapées à la perfection, longues, prises très tôt, développe Gasquet. Tu as très peu de temps pour t'organiser (…) Il joue un tennis à la perfection. La frappe de balle des deux côtés fait qu'il n'y a jamais un moment où tu peux rentrer dans le court, où tu as un peu de temps pour jouer. A chaque fois, cela revient comme un ping-pong, c'est cela qui est incroyable, le jeu de jambes aussi, c'est l’un des plus grands joueurs de tous les temps."
"L’un des plus grands" : la nuance est d’importance. Mercredi, Djokovic croisera un autre client en quart de finale : Rafael Nadal, qui brigue un dixième sacre sur la terre battue parisiennne. Gasquet s’en délecte d’avance. "Cela va être un match incroyable, pré. En tout cas, un match que tout le monde veut voir, moi le premier."
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