Gasquet marche sur l'eau
Lorsque Richard Gasquet encore une fois fébrile et pas tout à fait entré dans son match a concédé un break d'entrée, beaucoup ont pensé qu'il allait retomber dans ces travers de l'inconstance qui l'empêchent peut-être de viser un peu plus haut. Mais rapidement, le Biterrois a senti que le match était à sa main, même s'il cédait le premier set au tie break. L'Allemand avait pratiquement déjà donné tous ses feux, et il se trouvait contraint de devoir subir la révolte du Français qui après une heure passée sur le court pour la seulement première manche, montra son envie d'abréger les débats. eT pour cela, il s'en donna les moyens pour balayer un pauvre Tommy Haas, ancien N.2 mondial, qui tente un énième retour sur le circuit et était sorti des qualifications.
Si l'Allemand, poursuivi par les blessures pendant sa carrière, a d'abord fait admirer son talent intact et son beau jeu, il a ensuite a commencé à décliner physiquement. C'est alors que Richard Gasquet a marché sur l'eau, en jouant un tennis magnifique, tout en toucher et en finesse, d'autant plus que Haas n'avait guère plus de répondant. Complètement libéré après avoir fait le break au deuxième set, il a lâché son bras pour enchaîner les points gagnants, sans laissé aucune chance à Tommy Haas.
Gasquet, sur un nuage pendant deux sets et demi, a rempli son contrat en égalant son meilleur résultat à Paris, réalisé l'année dernière. Place maintenant à l'exploit face à Murray, N.4 mondial et demi-finaliste sortant. L'an dernier, Gasquet n'avait rien pu faire contre le N.1 mondial Novak Djokovic. Cette fois, il aura un coup à jouer face à un joueur auquel il a déjà proposé quelques batailles homériques en Grand Chelem.Il peut y croire parce qu'il a battu Murray début mai sur la terre battue de Rome. Et l'Ecossais, qui se plaint du dos, ne semble pas au top en ce moment, même s'il s'est rassuré samedi face au Colombien Santiago Giraldo au troisième tour (6-3, 6-4, 6-4).
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