Cet article date de plus de six ans.

Gatlin, "choqué", limoge son entraîneur visé par des accusations de dopage

Le controversé champion du monde du 100 m, l'Américain Justin Gatlin, suspendu deux fois dans sa carrière pour dopage, a limogé mardi son entraîneur pris la main dans le sac par des journalistes du Daily Telegraph auxquels il aurait proposé des produits dopants
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

 "J'ai été choqué et surpris d'apprendre que mon coach pourrait avoir quelque chose à voir avec (ces accusations). Je l'ai limogé dès que je l'ai appris", a assuré Gatlin sur son compte Instagram.  
Le Daily Telegraph, dans son édition de lundi, affirme que Dennis Mitchell et un agent, Robert Wagner, ont proposé à leurs journalistes de fausses prescriptions médicales afin d'obtenir des produits dopants et de les introduire illégalement aux Etats-Unis.

Selon le quotidien britannique, les deux hommes ont proposé pour 250.000 dollars, de la testostérone et des hormones de croissance à un acteur, en fait un journaliste, qui prétendait s'entraîner pour incarner un sportif dans un film. Une nouvelle affaire embarrassante pour Justin Gatlin, âgé de 35 ans, déjà suspendu en 2001 (un an) et 2006 (4 ans) pour dopage.


"Toutes les options légales sont sur la table pour ne pas que d'autres se permettent de mentir sur moi comme cela. (...) Ils auront bientôt des nouvelles de mon avocat", a ajouté Gatlin. "Ces accusations sont extrêmement graves", a réagi le président de l'IAAF Sebastian Coe selon des propos rapportés par le Daily Telegraph.


Le quotidien britannique assure que l'IAAF (la fédération internationale d'athlétisme, ndlr) et l'agence américaine antidopage (USADA) ont ouvert une enquête suite à ces révélations. Interrogé par le Daily Telegraph, l'agent historique de Gatlin, Renaldo Nehemiah, a expliqué que Wagner n'avait représenté le sprinteur américain que deux ou trois fois dans sa carrière.
 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.