Open de France - Un Américain et un Espagnol en tête après le 2e tour
On attendait plutôt Jon Rahm, la nouvelle merveille du golf ibérique, mais c'est le Basque Adrian Otaegui qui a surgi aux avant-postes sur le parcours de l'Albatros lors de la deuxième journée de ce tournoi appartenant aux Rolex Series. Le golfeur de 24 ans a pour mentor un compatriote illustre, José Maria Olazabal, vainqueur du Masters en 1994 et 1999. "Dès que j'en avais l'occasion, je faisais tout pour jouer avec lui et apprendre le maximum", explique Otaegui.
En dépit d'un bogey au trou N.2, le 422e mondial a maintenu son rythme sans paraître souffrir de la pluie. Celle-ci est tombée quasiment toute la matinée, sans conséquences majeures, avant une accalmie l'après-midi avec de belles éclaircies. La sirène de l'alerte météo a ensuite résonné à 16H59, arrêtant le jeu en raison d'un risque d'orage, puis après une forte averse, les parties ont repris à 19H05 alors qu'il restait plus de 80 golfeurs en jeu.
Aux côtés d'Otaegui au classement, Peter Uihlein, une seule victoire sur le Tour européen, a commis son premier bogey au 35e trou de son Open de France. Derrière ces deux hommes, l'Anglais Tommy Fleetwood et le Suédois Alexander Björk sont à un coup. Leader la veille, l'Anglais Paul Waring a bien débuté sa journée mais a pêché en fin de parcours, en finissant même dans l'eau à une reprise, et termine à deux coups de la tête.
Réactions :
Alexander Levy (FRA), 28e: "Je me suis battu comme un chien toute la journée. Je n'ai pas bien joué et ce double bogey sur le dernier trou me rend dingue. Je suis donc forcément déçu. Mais il faut néanmoins retenir le positif. J'ai eu le petit jeu pour préserver mes chances même si je n'ai touché que trois greens sur l'aller. On va essayer de faire deux bonnes dernières journées car le parcours reste tout de même génial à jouer".
Romain Langasque (FRA), 10e: "J'étais un peu dans le dur et puis tout s'est bien enchaîné avec tous ces birdies. J'ai essayé de garder mon plan de jeu et de suivre ma stratégie. J'ai été très bon sur mes mises en jeu et j'ai rentré quelques putts. Je savais que je pouvais sortir une belle carte mais encore fallait-il le faire sur un parcours aussi difficile que celui-ci. Il y a encore plus de pression ici donc je suis très heureux de franchir le cut, surtout sur un Rolex Series. Mon jeu est prêt depuis quelques temps mais je n'arrivais pas à faire de bons résultats. Je ne m'enflamme pas car en golf ça peut aller très vite dans les deux sens".
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