Ryder Cup : la paire « Moliwood » crève l’écran
On appelle ça un coup de maître ! Thomas Bjorn ne pouvait rêver meilleur attelage que la paire Francesco Molinari - Tommy Fleetwood pour guider son équipe vers une 14e Ryder Cup. Baptisée « Moliwood » par toute l’équipe européenne, le duo est d’ores et déjà entrée dans l’histoire de la Ryder Cup en devenant la deuxième paire à remporter quatre points lors de ses quatre premiers matches après les Américains Larry Nelson et Lanny Wadkins en 1979. Une performance exceptionnelle, notamment pour le Britannique, premier rookie européen à gagner quatre matches lors des deux premiers jours. La clé de cette réussite ? L’amour. « Qu'est-ce que vous voulez que je dise ? Je l'aime. Je l’aime », a expliqué Molinari après le premier Quatre Balles remporté vendredi matin face à Woods et Reed au (3&1).
4 matches : 4-0
Avec Fleetwood dans les pattes, l’Italien est complètement transfiguré. Lui qui avait jamais gagné un match en deux éditions, le voilà avec un bilan positif samedi soir. « Nous n’avons aucune idée de pourquoi ça marche aussi bien mais nous aimons jouer ensemble et passer du temps ensemble. On se complète vraiment bien. » La complicité et l’homogénéité sont des clés essentielles en Ryder Cup. C’est criant en foursomes. Sans surprise, c’est là que la paire européenne a été la plus performante. Très à l’aise sur le Golf National, là où il s’est imposé lors de l’Open de France en 2017, Fleetwood ne tarit pas d’éloge sur le vainqueur du dernier British Open, le 3e majeur de la saison. « Je pourrais parler de Fran toute la journée. Avoir un partenaire comme lui… Il est vraiment incroyable. » Du petit lait pour Bjorn qui reconnaît que tous le joueurs du monde aimerait jouer comme Molinari ces deux derniers jours.
Faire le job
Bourreau de Woods, le duo s’est régalé samedi après-midi dans le deuxième foursomes avec un nouveau succès expéditif 5&4. « Nous avons bien joué, vraiment solide », analyse Fleetwood qui n’a fait « que son travail » pour l’équipe. Le job, c’est de contribuer au Graal, les fameux 14 pts 1/2, « pas de rentrer dans les livres d’histoire », renchérit l’Italien. Qu’il se rassure, la légende est déjà écrite. Et elle sera encore plus belle avec la Ryder Cup en main.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.