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Ryder Cup - Les 6 trous qui peuvent (peut-être) tout changer

Sur le tracé de l'Albatros revisité pour la 42e édition de la Ryder Cup, les golfeurs européens et américains ont pu constater que la difficulté était à chaque coin de green. Après deux journées à jouer en équipe, ce dimanche, place aux simples. Dans cette configuration, pas de rattrapage: l'erreur est fatale. Voici trois trous qui pourraient bien changer la physionomie des parties, voire de la rencontre.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Le trou N.1 (Par 4, 383m)

Comme le veut la coutume, le départ du trou N.1 est un lieu à part. Avec l'immense tribune dressée juste devant, où s'amasse le public, la pression est énorme pour les joueurs. Et pour compliquer le tout, il y a un plan d'eau au bout de la ligne droite. "Le risque, c'est bien sûr de finir dans l'eau", relève Raphaël Jacquelin, l'un des deux Français (avec Grégory Havret) intégrés au staff de l'Europe notamment pour leur parfaite connaissance du parcours. "Le choix de la prudence suggère une approche contrôlée par la gauche." Avec un fairway étroit, la tentation d'aller au plus direct peut être à double tranchant.

Le trou N.2 (Par 3, 192m)

C'est un départ piégeux. Situé en hauteur, il a la particularité de contraindre les golfeurs à s'approcher dangereusement de l'eau, pour aller sur le green. Trop à gauche, trop court ou trop long, la balle coule, trop à droite, c'est le "rough". Mais les joueurs ont pris leurs habitudes: des deux birdies réalisés lors de la 1re journée de vendredi, ils sont passés à quatre samedi. Pour cet ultime acte, la pression sera donc encore plus forte sur ce Par 3.

Le trou N.9 (Par 5, 529m)

Dernier acte de l'aller, ce trou N.9 peut en faire vaciller plus d'un. Le vent y est en effet très présent, souvent favorable aux golfeurs. Une bourrasque un peu plus forte et la balle va dans les hautes herbes, à droite. Ou pire encore, dans le plan d'eau situé à gauche. Et avec un green étroit, sur deux niveaux, la précision est un facteur vital ici.

Le trou N.13 (Par 4, 379m)

Vendredi, une seule partie n'a pas réalisé le birdie sur le trou N.13 lors des 8 premières rencontres. "C'est un trou très stratégique", souligne Grégory Havret. "Avec deux options tranchées: un drive pour jouer le birdie ou un fer pour un deuxième coup plus long." Dans la deuxième option, les arbres peuvent devenir un obstacle. Et pour les deux possibilité, l'eau à droite du fairway et avant le green recèle une partie de la clé.

Le trou N.15 (Par 4, 373m)

Bubba Watson en a fait un lieu majeur du parcours. "Le 15 est magnifique, et certains matches risquent de s'achever là, avec de l'eau sur trois côtés du trou", analysait l'Américain. Un petit îlot au milieu de l'eau, c'est parfait pour faire monter la tension. Une dernière répétition avant de se retrouver au 18. 

Le trou N.18 (Par 4, 431m)

L'arrivée sur le 18 est toujours accompagnée d'une pression énorme. Et le deuxième plus grand green du parcours dispose d'un atout pour dévoiler un vainqueur: un plan d'eau dans lequel Jon Ram et Sergio Garcia, en lice pour arracher une place en barrages lors du dernier Open de France, ont plongé. Les deux Européens auront-ils retenu la leçon ?

Avec AFP

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