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Un célèbre coach de golf soupçonné de viol sur mineure

Placé en garde à vue mardi, Dominique Larretche va être présenté à un juge mercredi, en vue d'une éventuelle mise en examen.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Célèbre entraîneur de golf, Dominique Larretche a été placé en garde à vue pour des soupçons de viol sur mineure. (FANATIC STUDIO/GARY WATERS/SCIEN / FST)

Un célèbre coach de golf, Dominique Larretche, est soupçonné de viol sur mineure et doit être présenté à un juge mercredi 24 mars, en vue d'une éventuelle mise en examen, a confirmé le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine). Interrogé par l'AFP, le parquet a expliqué que cet homme de 72 ans, dont la garde à vue entamée mardi a été révélée par L'Equipe, avait été déféré mercredi et serait entendu par un juge d'instruction dans l'après-midi.

Selon cette même source, une information judiciaire a été ouverte pour viol par personne ayant autorité et agression sexuelle sur mineure de plus de 15 ans, pour des faits commis entre 1998 et 1999, quand la plaignante avait entre 15 et 16 ans. La prescription pour des faits de cette nature est de 20 ans à compter de la majorité de la plaignante, qui est née en 1983. Elle est donc devenue majeure en 2001.

Il assure que la relation était consentie

Entendu par les enquêteurs dans les locaux de la Sûreté territoriale des Hauts-de-Seine, cet ex-consultant de Canal+ a été confronté à la plaignante, selon une source policière. "Elle a fait face à une forme d'inconscience de la part de la personne gardée à vue, qui visiblement ne s'est pas rendu compte de ce qui s'était passé dans la vie de cette enfant", qui a fait "une tentative de suicide", a déclaré à l'AFP son avocat, Yves Crespin.

Selon L'Equipe, Dominique Larretche soutient avoir eu une relation consentie. Contacté par l'AFP, son avocat Me Sorin Margulis n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat. Toujours selon le quotidien sportif, les faits se seraient déroulés pendant les cours, puis au domicile du coach. "Il n'a pas été violent avec elle sauf que c'était son professeur, elle a obéi. (...) Elle dit qu'elle agissait comme un robot", a ajouté Yves Crespin à l'AFP.

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