Guy Novès : "Je crois à notre travail"
"Je suis conscient de la qualité de l'adversaire, de ce qui nous attend. Je ne rêve pas, je suis sur le terrain, c'est sûr que c'est plus facile de parler, écrire", a insisté le sélectionneur après avoir annoncé un XV de départ comprenant 4 néophytes à zéro sélection (Belleau, Cancoriet, Gabrillagues, Doumayrou). "(Je crois) au progrès de nos joueurs, au travail, au fait que certains d'entre nous ont vraiment progressé. Au culot de certains jeunes (...). Évidemment que j'aimerais que ça devienne presque normal d'être à la hauteur de cette équipe-là", a ajouté Novès, dont le travail de redressement entrepris depuis début 2016 a été fragilisé par trois larges défaites en Afrique du Sud en juin.
La Nouvelle-Zélande, double championne du monde en titre (2011, 2015), a elle remporté haut la main le Rugby Championship (6 victoires en autant de matches) et ne s'est inclinée que trois fois ces deux dernières années. "L'équipe de France a aussi ses propres qualités. Il ne faut pas toujours la dénigrer comme c'est le cas depuis quelques temps", a regretté Novès, qui a succédé fin 2015 à Philippe Saint-André, dont le mandat décevant s'est soldé par une humiliation historique en quarts de finale face aux All Blacks (62-13). "L'objectif, c'est d'avoir le sentiment de progresser. Sans ambition, on va régresser", a encore dit Novès.
Interrogé sur la perspective du Mondial-2019, le sélectionneur a répondu: "Ce qui nous est demandé, c'est d'avoir des résultats aujourd'hui avec l'équipe plus la plus compétitive possible". Après ce premier test samedi au Stade de France, les Bleus rencontreront une nouvelle fois les Blacks mardi à Lyon, puis l'Afrique du Sud le 18, de nouveau à Saint-Denis, et le Japon le 25 à Nanterre.
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