"Ces médailles cicatrisent bien la blessure de 2013", estime le coach des Bleues de handball, remercié puis rappelé

L'équipe de France féminine de handball a remporté dimanche 17 décembre le Mondial 2017, disputé en Allemagne. Sa victoire en finale face aux redoutables Norvégiennes restera dans les annales sportives ; c'est aussi l'histoire à rebondissements d'un homme, leur entraîneur, Olivier Krumbholz. 

La fierté, sans rancune

Comme les Bleues de handball, Olivier Krumbholz a connu des hauts et des bas. Avec l'équipe de France, il a vécu le titre de 2003, la médaille d'or du Mondial, puis les finales perdues de 2009 et 2011. Les résultats n'étant pas là, le coach avait été remercié, il y a quatre ans.

2013 a été un moment compliqué. La Fédération a eu l’intelligence de me rappeler, elle n’était pas obligée.

Olivier Krumbholz, entraîneur des Bleues de handhall

à franceinfo

Comme un sauveur, Olivier Krumbholz a été rappelé deux ans plus tard, après un rendez-vous totalement raté par les Françaises au Mondial 2015. Sa mission était alors de qualifier les handballeuses tricolores pour les Jeux olympiques de Rio. Les joueuses ont vite rebondi. La même année, en 2016, elles ont accroché une médaille d’argent au Brésil, puis glané le bronze lors de l'Euro en Suède. Et dimanche, en Allemagne, elles sont devenues championnes du monde. En moins de deux ans, trois médailles : le bilan est savouré par l'entraîneur. "C’est un accord gagnant et ces médailles cicatrisent bien la blessure de 2013", déclare l'ancien international de handball qui fêtera ses 60 ans l'été prochain. 

Toutefois, l'entraîneur ne s'attarde pas sur son parcours, préférant saluer le travail des  joueuses.

Elles méritent bien un titre parce que c’est la quatrième finale et on en avait perdu trois. C’est toujours très douloureux mais cette fois-ci, elles étaient tellement déterminées à gagner que ça a fait la différence.

Olivier Krumbholz

à franceinfo

Le coach des Bleues résume ainsi le défi réussi par son équipe de France : "On a réussi à faire chuter l’ogre norvégien et ça n’est pas rien."