Euro de hand : format, favoris, course aux Jeux olympiques… Tout ce qu’il faut savoir sur la compétition

La 16e édition de l’Euro de handball se déroule du 10 au 28 janvier, en Allemagne.
Article rédigé par Othélie Brion, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
Mikkel Hansen avec le Danemark, Jim Gottfridsson avec la Suède et Nikola Karabatic avec la France seront à suivre lors de l'Euro 2024. (AFP)

L’année 2024 s’ouvre sur les chapeaux de roue pour les handballeurs européens. Du 10 au 28 janvier, l’Allemagne accueille l’Euro, cinq ans après avoir co-organisé avec le Danemark le Mondial 2019. Une 15e édition particulière car qualificative pour les Jeux olympiques. Format, favoris… On fait le point sur les spécificités de la compétition. 

Un précieux sésame pour les JO en jeu 

Année olympique oblige, l’édition 2024 de l’Euro est un peu particulière. Le gagnant de la compétition repartira avec une qualification olympique. S’il s’agit de la France, déjà qualifiée en tant que pays hôte, ou du Danemark, qui a décroché son billet pour les JO en remportant le Mondial en janvier 2023, c’est l'équipe non-qualifiée la mieux classée de la compétition qui remportera son ticket pour Paris 2024

24 équipes au départ, trois petits nouveaux

Comme depuis 2020, 24 nations participent à l'Euro, dont la Grèce, les Îles Féroé et la Géorgie, qui font leurs premiers pas dans le tournoi. Ce dernier sera scindé en deux parties. Il y aura d’abord un tour préliminaire, composé de six poules de quatre équipes. Les deux meilleures nations de chaque groupe seront ensuite qualifiées pour le tour principal. Ce dernier se compose de deux groupes de six équipes. Une fois de plus, les deux meilleures nations de chaque poule se qualifieront pour le tour suivant, les demi-finales. Les vainqueurs de chaque demie s’affronteront en finale, le dimanche 28 janvier, à la Lanxess Arena de Cologne. 

Les six groupes du tour préliminaire. Lors du tour suivant, le tour principal, les deux meilleures équipes des groupes A, B et C s'affronteront dans le groupe I et les deux premiers des groupes D, E et F dans le groupe II. (Capture d'écran du site de la Fédération européenne de handball)

Danemark, Suède et France favoris, Espagne et Norvège outsiders

Champion du monde en titre, le Danemark est le grand favori de cet Euro. Les coéquipiers de Mathias Gidsel, élu meilleur joueur du Mondial 2023, ont, d’ailleurs, réalisé un sans-faute lors de leur série de matchs amicaux, début novembre, s’imposant notamment face à la Norvège (27-24, le 2) et l’Espagne (34-29, le 4), deux autres têtes d’affiche de la compétition.

Vainqueure du dernier Euro, la Suède sera également à surveiller. Emmené par les expérimentés Andreas Palicka (PSG) et Jim Gottfridsson (Flensbourg), l’ogre suédois est en bonne position pour conserver son statut de nation la plus titrée au championnat d'Europe (1994, 1998, 2000, 2002, 2022).

En tant que nation championne olympique en titre et vice-championne du monde 2023, la France fait également partie des équipes favorites. Mais l’Euro est une compétition qui lui réussit peu, surtout lors des années olympiques. En 2012 puis 2020, les Français avaient respectivement terminé 11e et 14e du championnat d’Europe, avant de s’imposer aux JO. 

Les adieux d'une génération

Parmi les joueurs stars de ce tournoi, certains vont vivre leur dernier Euro. Côté français, c'est le cas de Nikola Karabatic, 39 ans. L'homme aux 346 sélections avec la France va vivre son 11e championnat d'Europe et tenter de décrocher son quatrième sacre continental, avant de raccrocher après les JO. Également dans sa dernière saison, le gardien numéro 1 des Bleus, Vincent Gérard (37 ans), sera en revanche absent après avoir été opéré d'une pubalgie en septembre dernier. 

Chez les Danois, c'est la légende Mikkel Hansen (37 ans), triple champion du monde (2019, 2021, 2023) qui pourrait bien vivre son dernier Euro. Interrogé sur le sujet par le média danois, DR Sporten, l'ancien arrière gauche du PSG (2012-2022), a affirmé que "cela pourrait bien être le cas". "On commence à se demander jusqu’à quand on peut continuer. Pouvez-vous maintenir ce niveau ? Et pouvez-vous continuer à avoir la motivation et le dévouement nécessaires pour être là ?", a-t-il développé. 

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