Les Bleus à un pas des demies
Sur le papier, la Biélorussie est l'équipe la moins forte du groupe. Déjà éliminée, elle n'a toutefois plus rien à perdre, et même plutôt tout à prouver. Très accrocheuse dans son précédent match face à la Pologne (31-30), l'équipe emmenée par l'emblématique Siarhei Rutenka n'est pas à prendre à la légère. Capable comme son buteur du meilleur comme du pire, la Biélorussie pourrait rendre la tâche des Tricolores plus dure que prévue.
"Une défaite contre la Biélorussie reviendrait à effacer notre victoire contre la Croatie", estime Claude Onesta. Leaders de la poule 2 du tour principal, ses hommes comptent en effet deux longueurs d'avance sur l'équipe balkanique, la Suède et la Pologne, qui se trouvent être deuxièmes ex aequo. "C'est censé être l'équipe la plus faible du groupe mais elle est capable d'élever son niveau de jeu et de nous faire échouer. A nous de ne pas nous compliquer la tâche", affirme le sélectionneur.
Un troisième titre européen en jeu
Mais logiquement, la France qui a su se défaire de la redoutable Croatie dimanche (27-25), a les armes pour mettre à mal cette équipe d'Europe de l'Est, alors que se profile un choc face à la Suède le lendemain. Si des doutes persistaient sur sa valeur, l'équipe d'Onesta a depuis le début de la compétition démontré qu'elle pouvait prétendre à un troisième sacre continental après ceux de 2006 et de 2010. "On ne faisait pas partie des favoris au départ, convient Onesta. Au fur et à mesure de la compétition, on marque des points. Ceux qui pensaient que l'on serait un peu loin sont obligés de réviser leurs plans. On devient en même temps un peu plus ambitieux tous les jours. Il est évident que si on va en demi-finales, cela ne sera pas pour servir de faire-valoir", explique le tacticien.
Avec les retours du capitaine Jérôme Fernandez et du gardien Thierry Omeyer, les "Experts" nouvelle génération présentent un profil à la fois expérimenté et plein d'envie à l'image d'un Cyril Dumoulin qui s'est montré efficace lors du premier match, ou d'un Luka Karabatic qui commence à prendre ses aises dans la défense tricolore. "La mayonnaise a bien pris entre les anciens et les nouveaux. Ceux qui arrivent apportent tout leur talent. Les cadres, eux, tiennent le rang. Quand on est à ce niveau-là, on peut être confiant", expliquait Nikola Karabatic, après le succès sur la Croatie.
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