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Gardent: "forcément une déception"

Le PSG handball, éliminé samedi en quart de finale de la Ligue des champions et en passe de perdre son titre de champion de France, vit une saison aux antipodes de ses ambitions et "forcément décevante" selon son entraîneur Philippe Gardent.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Philippe Gardent, l'entraîneur du PSG handball

Comment est le moral des joueurs après l'élimination en Ligue des champions?
Philippe Gardent
: "On est partagé entre la déception, le fait de devoir récupérer vite  physiquement et aussi de se projeter sur notre prochain match demain (mercredi)  en championnat à Aix. C'est délicat parce qu'on avait fondé pas mal d'espoirs  sur ce quart de finale contre Veszprem. On va essayer d'évacuer cette déception très rapidement."

Croyez-vous encore au titre de champion de France?
P G
: "Cela me paraît très très compliqué car cela ne dépend plus de nous. On  doit compter sur des faux-pas de Dunkerque qui a cinq points d'avance. Il leur  reste trois matches, nous quatre. On va essayer de tous les gagner pour  décrocher au moins la deuxième place qui devrait nous qualifier directement pour la Ligue des champions. Après le match (en retard) contre Aix, on en aura  un autre, très important et difficile, à Montpellier le 8 mai."

La Coupe de France, où vous serez opposé samedi à Dijon à domicile en  demi-finale, est potentiellement votre dernière chance de remporter un titre cette saison...
P G
: "C'est important pour les joueurs, pour le club de ramener au moins ce  titre-là, même si, on aurait préféré être au Final Four de la Ligue des  champions ou conserver le Championnat. L'an dernier, on avait perdu en finale  face à Montpellier. Personnellement, je tiens beaucoup à cette Coupe, ne  l'ayant encore jamais gagnée en tant qu'entraîneur."

Si vous ne remportez que la Coupe de France, la saison sera-t-elle ratée?
P G
: "Oui, dans l'absolu, parce l'on est bâti pour faire bien mieux. Cela sera forcément une déception. En même temps, on est en train de construire  quelque chose. Cela prend plus de temps que prévu."

Le temps explique-t-il vraiment tout? Vous bénéficiez d'un effectif avec  des joueurs de renom, dotés d'une grande expérience au moins équivalente à  celle des joueurs de Veszprem... 
P G
: "La comparaison avec Veszprem en termes de joueurs est valable. Mais  l'expérience et la vie commune sont deux choses différentes. Nous, cela fait  huit mois que l'on travaille ensemble. Eux, cela fait des années qu'ils cherchent à atteindre le Final Four (depuis leur finale disputée en 2002). Ils  ont mis beaucoup de temps à le faire malgré une équipe comptant quelques-uns  des meilleurs joueurs du monde. On a, nous aussi, effectivement de très bons  joueurs, mais la mayonnaise n'a pas encore bien pris. On se cherche encore. On  est maintenant en quête de fluidité à ce niveau-là. Cela prend forme. C'est  mieux depuis quelques temps défensivement, mais on est encore trop  parcimonieux. On n'a pas encore cette constance défensive. Il nous faut encore un peu de temps."

Va-t-on vous laisser assez de temps?
P G
: "Je ne sais pas. Cela fait partie des choses que j'entends depuis que je  suis arrivé à Paris. On me bassine avec ça dans la presse en évoquant tout le  temps des noms d'éventuels successeurs. Ce qui est sûr, c'est qu'il me reste encore un an de contrat et que j'ai envie de continuer."

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