Le PSG laisse le champ libre à Dunkerque
La couronne de champion n'est pas pour autant acquise pour l'USDK qui devra bien négocier ses derniers matches avec notamment un déplacement le 19 avril à Montpellier. Troisième au classement, à égalité toutefois avec Paris, l'équipe héraultaise n'a pas dit son dernier mot.
La défense a encore fait la différence
Comme à l'aller dans le Nord (25-21), Dunkerque a fait la différence grâce à une "rugueuse" défense. Les Parisiens ont également manqué le cadre dans les moments cruciaux (Mikkel Hansen, Luc Abalo, Samuel Honrubia) ou buté sur le portier Vincent Gérard, à l'instar de Fahrudin Melic en fin de match. La défense n'est à l'inverse pas le point fort des Parisiens qui ont connu des difficultés face au jeu rapide et tout en pénétration des Nordistes. Le coach parisien Philippe Gardent a eu beau essayé toutes les combinaisons possibles, plaçant même l'ailier tricolore Abalo au poste d'arrière droit, cela n'a pas empêché les Dunkerquois de mener de bout en bout.
Les hommes de Patrick Cazal, eux, ont fait la différence en fin de première période (12-15) pour ne plus laisser Paris revenir à leur hauteur. Le champion de France a tenté le tout pour le tout en fin de match grâce à une réalisation de son meilleur marqueur du match Mikkel Hansen (8 buts), aidé d'un poteau, puis un autre de son défenseur Ibrahim Diaw, revenant à 25-26. Mais, ensuite Melic gâchait la balle d'égalisation après pourtant deux tirs nordistes sur la barre.
Philippe Gardent, entraîneur du PSG: "Dunkerque a mérité sa victoire. On n'a pas su aller les chercher dans les moments chauds. Dans le money time, on a eu l'occasion de recoller. Mais ils ont été beaucoup plus lucides. Au niveau de nos shoots et de nos attaques, on n'a pas été très performants voire déséquilibrés, avec un côté droit déficient. Cela va être très compliqué pour le titre car on n'a pas plus notre destin entre les mains. Mais il ne faut pas lâcher l'affaire car le championnat est très difficile. On a des encore des matches durs à jouer avec des déplacements à Aix, Montpellier et la réception de Nantes. Mais c'est pareil pour Dunkerque qui va aller à Toulouse et à Montpellier. Tant que ce n'est pas fini, il faut se battre jusqu'au bout. On ne sait jamais. On a aussi un match retour en huitième de finale de Ligue des champions dimanche (à Paris face à Velenje). Il faut vite se remobiliser pour ne pas tout hypothéquer en une semaine."
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