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Narcisse, une nouvelle étoile au PSG

Principale recrue du Paris SG (D1) cette saison, l'international français Daniel Narcisse s'impose comme le leader d'une équipe constellée d'étoiles qui vise au moins un deuxième sacre consécutif de champion de France de handball et qu'il "rêve" de mener au Final four en Ligue des champions.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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On ne présente plus le natif de Saint-Denis de la Réunion, âgé de 33 ans,  qui a tout gagné avec l'équipe de France et affiche un palmarès impressionnant  avec son ancien club, Kiel. Avec le mastodonte allemand, celui que l'on surnomme "Air France" en raison  de sa prodigieuse détente a remporté notamment trois Championnats nationaux  (2010, 2012, 2013), deux Coupes d'Allemagne (2012, 2013) et surtout deux Ligues  des champions (2010 et 2012). Avec les Experts, le joueur capable d'évoluer aux postes de demi-centre et  d'arrière gauche a récolté deux médailles d'or olympiques (2008, 2012), deux  titres mondiaux (2001, 2009) et autant de couronnes européennes (2006 et 2010). "C'est un vrai ambassadeur du handball français", dit de lui son entraîneur  au PSG, Philippe Gardent. L'ex-Barjot le connaît bien pour l'avoir eu sous ses  ordres à Chambéry (de 1998 à 2004, puis de 2007 à 2009). Nommé capitaine du PSG, Daniel Narcisse est "la personne idéale pour cette  fonction", selon Gardent. "Il a gagné des titres à la pelle et va nous apporter  son expérience. C'est un catalyseur au niveau du groupe. J'espère qu'il va nous  amener vers les sommets", affirme le patron du collectif parisien. "C'est celui vers lequel tous les joueurs s'agrègent, un vrai leader sur le  terrain et qui représente l'image du club. Il peut amener l'équipe à gagner des  titres", renchérit l'ex-gardien de but international Bruno Martini, actuel  manageur général du PSG. L'intéressé "rêve" de conduire l'équipe de la capitale vers le dernier  carré de la Ligue des champions, un projet qui a motivé son arrivée au club. Et  plus globalement "d'aller chercher tout ce qui est possible".

"Aucune erreur de casting"

Le Trophée des champions, en tous cas, ce ne sera pas pour cette année. Le  week-end dernier à Sousse (Tunisie), le PSG n'a fini que troisième, après avoir  été éliminé aux tirs au but en demi-finales par Chambéry. Le meilleur joueur du monde 2012 reste lucide. Avant la compétition, il  avait eu ces paroles presque prémonitoires: "On a un groupe de qualité avec  énormément de potentiel. Mais cela demande du temps et de la patience avant de  pouvoir évoluer à notre meilleur niveau." Du potentiel, le PSG en a. Il n'y a qu'à voir le niveau de son effectif renforcé cette année par les arrivées de quatre internationaux, outre Narcisse. Après la star danoise Mikkel Hansen (meilleur joueur du monde 2011), les  "Experts" Luc Abalo, Samuel Honrubia et Didier Dinart (qui a mis un terme à sa  carrière) ou encore le gardien de but espagnol Jose Manuel Sierra en 2012, le  club de la capitale a enrôlé cet été les Croates Igor Vori et Jakov Gojun, le  Hongrois Gabor Czaszar et le Monténégrin Farhudin Melic. N'est-ce pas difficile de gérer les égos dans une telle pléiade de  vedettes? Bruno Martini ne se fait "aucun souci" à ce propos. "Il n'y a eu  aucune erreur de casting. Tous les joueurs savent très bien qu'ils sont là pour  le collectif", assure-t-il. Ses vertus collectives, le PSG aura l'occasion de les montrer sur le  terrain dès jeudi à Toulouse, à l'occasion de la 1re journée du Championnat de  France. Après ce premier déplacement, le champion en titre recevra Chambéry. Une  rencontre au parfum de revanche pour les hommes de Gardent. Mais aussi à la  saveur particulière pour Narcisse, formé au sein du club savoyard.

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