Philippe Gardent: "Ne pas refaire les mêmes erreurs"
Comment abordez-vous cette nouvelle saison ?
Philippe Gardent : "Avec les dents qui raclent le parquet et beaucoup d'enthousiasme. Sans être prétentieux, il faut viser la gagne dans toutes les compétitions nationales. Dans un club comme le PSG, avec la qualité de notre effectif, on se doit d'avoir ces objectifs. Il faut vraiment instaurer une culture de gagne. En Ligue des champions, on aura encore tous envie d'aller au Final Four, même si on sait que ce sera difficile."
L'an dernier, à la même époque, le Trophée des champions avait montré les problèmes de cohésion de votre équipe. Que représente-t-il pour vous?
P G : "Ce trophée, tout le monde le considère comme le plus +petit+ par rapport aux autres. Mais quand on le gagne, on est bien content de l'avoir et c'est toujours bon avant le début du Championnat. Cette année, on y va avec beaucoup d'espérances. Il y a eu pas mal de choses positives lors de la préparation. L'an dernier, on n'avait pas fait une mauvaise préparation et cela ne nous avait pas empêché de galérer ensuite. Celle-ci a été meilleure, plus pointue et plus individualisée. Le fait d'avoir galéré la saison dernière va nous permettre de ne pas refaire les mêmes erreurs. On en a beaucoup discuté en essayant de rectifier les choses du mieux possible. J'ai l'impression que nous avons fait un pas en avant, que tout va dans le bon sens. Cela demande confirmation en match officiel."
Quelles ont été ces erreurs?
P G : "On a tous fait des erreurs l'an dernier. Je ne vais pas vous les donner en détails, car elles ont été nombreuses. Et je n'ai pas pas envie non plus de donner des outils à nos adversaires."
On avait parlé d'une préparation trop poussée sur le plan physique...
P G : "Ce n'est pas à ce niveau que cela a cloché. C'était plutôt sur des formes de cohésion et de compréhension. Le fait d'avoir trois Français en plus cette saison facilite les choses. Cela a permis d'unifier le groupe. La saison dernière, tout le monde arrivait avec sa culture et ses idées. Maintenant, il n'est plus question de parler espagnol, ou anglais. Les étrangers parlent tous français."
Que vous apportent individuellement vos trois nouveaux joueurs?
P G : "William (Accambray) et Xavier (Barachet) sont des joueurs de percussion. C'est le profil qui nous manquait. Nos arrières comme Mikkel Hansen et Marko Kopljar sont plus des joueurs d'évitement. Il nous fallait aussi un gardien de renommée internationale. C'est pour cela qu'on a choisi "Titi" (Omeyer). La saison dernière, Patrice (Annonay) avait été bon, mais notre autre gardien, Jose Manuel Sierra, était passé au travers."
Vous êtes-vous senti menacé quand des rumeurs évoquaient l'arrivée de Ljubomir Vranjes, l'entraîneur de Flensbourg?
P G : "On n'a pas parlé que de lui (sourire). Cela fait un an et demi qu'il y a des rumeurs. L'année où on a été champions, il y en avait déjà. Et je suis toujours là. Dans un club aussi prestigieux, cela fait partie du boulot. Si on n'arrive pas à prendre de la hauteur, on termine pendu dans une douche."
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