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PSG-Dunkerque, un match pour le titre

A sept journées de la fin du Championnat, le leader Dunkerque affronte son dauphin le PSG. Un match aux allures de finale avant l’heure, entre deux équipes que tout ou presque semble opposer.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Luc Abalo s'envole dans la défense dunkerquoise (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

Des budgets aux antipodes

Repris en main en 2012 par les investisseurs qataris de QSI, le PSG dispose du plus gros budget de la D1 avec 13,6 millions d'euros. Quasiment le triple de celui de son adversaire (4,6 millions)! A budget exceptionnel, recrutement équivalent: le club de la capitale a enrôlé l'été dernier cinq  joueurs, tous internationaux, parmi lesquels l'arrière/demi-centre tricolore  Daniel Narcisse, élu meilleur joueur du monde en 2012, et le pivot croate Igor Vori, vainqueur de la Ligue des champions avec Hambourg la saison passée. A l'inverse, l'USDK a fait dans la sobriété en se renforçant avec un seul joueur, le demi-centre Romain Guillard. Une politique qui n'a pas empêché le club nordiste, construit sur la stabilité, de devancer son rival parisien, toujours à la recherche de sa vitesse de croisière.

Meilleure défense vs deuxième attaque

Avec le gardien Vincent Gérard, le demi-centre Bastien Lamon ou encore le pivot Mickaël Grocaut, Dunkerque base son jeu sur une défense dure, la plus hermétique de la D1 (22,74 buts de moyenne par match), qui lui avait d'ailleurs permis de triompher du PSG (25-21) à l'aller. La défense, c'est le point faible cette saison de l'équipe de la capitale, dotée en revanche de la deuxième meilleure attaque (31,26 buts de moyenne) du championnat derrière Montpellier. Avec la vedette danoise Mikkel Hansen et son bras droit à la précision démoniaque, le géant (2,10 m) arrière croate Marko Kopljar, redoutable sur les tirs de loin, ou encore les ailiers Farhudin Melic, Luc Abalo et Samuel Honrubia, le Paris Saint-Germain dispose de nombreux talents individuels. Des talents qui peinent toutefois à afficher une réelle cohésion collective.

Deux entraîneurs champions du monde

Patrick Cazal a façonné la réussite de Dunkerque. D'abord joueur, puis entraîneur, l'ex-arrière-droit, 42 ans, lui a apporté une Coupe de France (2011), un Trophée des champions (2012) et une Coupe de la Ligue (2013). Après seize ans passés à Chambéry, qu'il a propulsé deuxième meilleur club hexagonal derrière Montpellier, Philippe Gardent, 50 ans, est arrivé au PSG la saison dernière, remportant d'emblée le titre de champion de France. Les deux hommes se connaissent bien pour avoir conquis ensemble le premier titre de champion du monde de l'équipe de France en 1995 en tant que joueurs et se vouent un grand respect mutuel. "A part le titre de champion du monde, on n'a pas grand-chose en commun. Je suis un tout jeune entraîneur et lui a beaucoup plus d'expérience que moi", affirme Cazal au sujet de Gardent. "Pat, c'est un travailleur, quelqu'un qui réfléchit. Il est respecté par ses joueurs et ne triche pas", souligne le coach parisien au sujet de son rival dunkerquois.

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