Toulouse peut gagner sans Fernandez
Parti pour une parenthèse, mais toujours la tête au championnat. Jérôme Fernandez va faire sa pige au Liban pendant que son équipe de Toulouse dipsurtera un match ce vendredi à Aix. Un match que son équipe peut gagner, même sans lui. "Que je sois là ou pas ne change pas grand-chose. Le déplacement à Aix reste de toute façon compliqué mais je pense que l'équipe peut gagner sans moi", a affirmé mercredi à l'AFP l'international français qui dispute à Doha le championnat d'Asie des clubs sous les couleurs de l'équipe libanaise d'Al-Sadd.
Pour l'arrière de 36 ans, passé par Barcelone, Ciudad Real et Kiel, ce genre d'"échange" est "une bonne chose pour Toulouse et pour (lui)" qui aspire à intégrer l'équipe dirigeante du club de Haute-Garonne après sa carrière. "Avec la crise, beaucoup de très bons clubs européens comme Tchekhov ou Copenhague ont mis la clé sous la porte. Et beaucoup de joueurs européens ou africains ont rejoint le Moyen-Orient. C'est intéressant de prendre des contacts là-bas pour l'avenir de Toulouse", a expliqué le double champion olympique (2008, 2012) aux 357 sélections.
Le précédent Karabatic
"Le club souhaite se développer à l'étranger et cet échange entre dans ce cadre-là", avait souligné mardi Philippe Dallard, le président et principal actionnaire du club toulousain, sans toutefois communiquer sur l'aspect financier de cette opération. Ce choix prive toutefois le Fenix, quatrième de Division 1, de son meilleur élément. Et ce n'est pas le seul absent. Face aux Aixois, qui luttent pour s'extirper des profondeurs du classement, Toulouse devra déjà composer avec l'indisponibilité du demi-centre serbe Danijel Adjelkovic, blessé à la main gauche.
"En cas de défaite, on restera de toute façon quatrième (Toulouse a deux points d'avance sur le cinquième Chambéry, Ndlr). Cette année, Toulouse n'est pas candidat à la lutte pour le maintien. On est largement en avance sur les dernières équipes du championnat", fait valoir Jérôme Fernandez. En France, un précédent existe. En août 2012, à l'occasion du Super Globe (Coupe du monde des clubs) à Doha, le club de Montpellier avait prêté six de ses joueurs, dont Nikola Karabatic, ainsi que l'entraineur Patrice Canayer, à une équipe qatarie. L'opération avait rapporté environ 220.000 euros au club français selon son président Rémy Levy.
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