Cet article date de plus de neuf ans.

Contre la Macédoine, la France confirme qu'elle est déjà prête

L'équipe de France messieurs de handball a démontré qu'elle était déjà prête pour le Mondial 2015, qui débute le 15 janvier au Qatar, en ne laissant aucune chance à la Macédoine (30-20), samedi à Nantes.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

La nation des Balkans n'appartient pas au gotha européen, mais elle réunit des joueurs rugueux, expérimentés et toujours difficiles à manoeuvrer. Les Français ont été impériaux durant les trente premières minutes, avant de lever le pied en seconde période, sous le double effet d'une décompression normale et des multiples rotations. Avec la victoire vendredi sur l'Argentine (33-19), un autre adversaire de second plan mondial, le bilan de ces deux premiers matches de préparation est tout à fait satisfaisant pour les champions d'Europe. D'autant qu'ils ont été remportés sans Luc Abalo, incertain pour le Mondial en raison d'une blessure aux adducteurs, et de Daniel Narcisse, laissé au repos ce week-end pour une gêne au mollet mais qui devrait être du voyage à Doha.

Claude Onesta, l'entraîneur des Bleus, qui affronteront l'Autriche lundi à Créteil (19h00) avant de s'envoler pour le Qatar, est resté pondéré après ce tournoi, mais il a apprécié ce qu'il a vu. "C'est rassurant parce que la palette des solutions reste très ouverte", a-t-il jugé. "J'ai dit hier (vendredi) qu'il ne fallait pas s'enflammer. Je le redis aujourd'hui (samedi). Ca ne relève pas du meilleur niveau européen. (La Macédoine) C'était plus costaud physiquement, plus dangereux en terme d'expérience. C'est un niveau intermédiaire sur lequel il faut être capable de montrer sa présence. Mais il y a encore des étapes à franchir pour jouer les meilleurs." Les satisfactions sont nombreuses, à commencer par une défense qui a de quoi en effrayer quelques-uns, et un côté droit, avec Xavier Barachet en arrière et Valentin Porte à l'aile, qui a montré de très belles choses.

Encore des points d'interrogations

"C'est un duo plus que rassurant, un duo performant", concède Onesta. "Les rotations sur le poste de pivot sont aussi intéressantes." "La défense est vraiment solide avec les quatre que je mets au départ (Cédric Sorhaindo, Nikola et Luka Karabatic, et Barachet, Ndlr)", ajoute le sélectionneur. "Et quand on voit qu'on peut y rajouter Valentin Porte, Igor Anic, William Accambray sans se mettre en grandes difficultés, c'est une bonne nouvelle." Onesta devra encore enlever au moins deux joueurs à son groupe avant son  départ pour le Qatar. Un choix qui ne sera pas forcément simple.

"Je commence à y voir plus clair par endroits, mais il y a aussi des endroits où le point d'interrogation est entier", avoue-t-il, avant de répliquer en référence au poste de second gardien derrière Thierry Omeyer : "Par exemple". Menés par un Nikola Karabatic impeccable à la baguette, les Bleus ont  éussi une première période de tout premier ordre, tant en attaque qu'en  défense. Après avoir concédé deux premiers buts rapides de Kiril Lazarov, le principal atout offensif des Macédoniens, ils ont ensuite fermé la porte pendant dix minutes pour mener 8-2 (13e). Derrière cette muraille défensive, Omeyer a continué à écoeurer les tireurs adverses, et l'écart a très vite pris des proportions démesurées (13-4, 21e). Après ces trente premières minutes quasi-parfaites, les trente suivante  ont logiquement souffert de la comparaison. Les Bleus ont connu un peu plus de  déchet en attaque et commis quelques oublis en défense, sans que leur partition d'ensemble en soit gâchée.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.